Les anciens du TRAIT d'UNION. MIMET

 En cette fin mars, plaisir d'écriture pour notre groupe d'enthousiastes, animé  par Stéphanie qui comme d'habitude a beaucoup travaillé pour nous proposer des consignes imaginatives et ludiques accompagnées de supports stimulant la créativité!

D'abord un dialogue abécédaire  avec comme support visuel une des photos proposées (chaque répartie doit commencer par une lettre  de l'alphabet en suivant sa chronologie)

Dialogues ABCDaires

"- Allez, avance

- Ben dis-donc, j’voudrais t’y voir…

- C’est trop lourd pour toi ?

- Donne-moi le temps, c’est tout !

- Eh, tu ne vas plus droit, là !

- Fallait le dire que je devais aller droit !

- Grenouille, va !

- Hue dada, je pourrai l’enfourcher comme un cheval et tu me porterais…

- Insolente, J’aurais le double à porter !

- Joue-moi un petit air, tu as les cordes près de la main…

- Képi, mon joli képi, pourquoi j’ai cette chanson dans la tête, moi ?

- Là, là, arrête, ne pousse pas, je vais tomber…

- Mazette, c’était fait pour aller plus vite !

- Non, vraiment, ça ne m’aide pas !

- OK, bon mais il fat qu’on arrive avant papa

- Papa ? tu crois qu’il sera déjà là-bas ?

- Qu’est-ce que j’en sais ?

- Rappelle-toi, Maman L’a envoyé faire des courses

- S’il rencontre un copain et une bière, on a du temps, alors !

- Tu as eu une bonne idée avec cette guitare pour son anniversaire, mais elle est un peu lourde quand-même !

- Une guitare monstrueuse tu veux dire !

- Voilà, c’est ça, un monstre !

- Wagon ! il nous aurait fallu un wagon pour la transporter

- Xylophone, pourquoi on ne lui aurait pas plutôt offert un xylophone ?

- Y a qu’à faire une pause, si tu as besoin de te reposer un peu ?

- Zut, j’ai perdu ma chaussure, mais depuis quand ? On peut faire demi-tour ?"

"- Allons jouer

- Bof, je n'en ai pas envie

- Comment ça?

- Disons que je préfère...

- Evidemment!

- Facile pour toi, tu mr connais

- Gratter! Gratter sur ta guitare

- Hélas je n'ai plus l'âge des jeux d'enfants

- Invariablement, tu préfères la musique

- Je n'ai me que ça

- Kaolin, ton groupe...

- L'ambiance d'une salle

- Même si vous n'êtes qu'entre vous

- Non, je préfère quand même jouer devant du public

- On va installer la scène!

- Prends la guitare!

- Quelle guitare? Classique ou électrique?

- Reviens m'aider à porter l'ampli

- Sèche ou électrique, la guitare?

- Trouve moi le câble

- Uniquement si tu me donnes une indication

- Vivement qu'on ka branche

- Walter, comment fait on pour les percus?

- Xylophone stp

- Yes!

- Zut, pas d'électricité là bas! Guitare sèche et pas d'ampli..."

Autre dialogue ABCdaire d'après la première photo du carré ci-dessus"- Ah, voici la fameuse poule aux œufs d’or

-  Ben, oui !

-  Comment l’as-tu eue ?

- Dimanche, un vagabond me l’a vendue sans savoir qu’elle était spéciale

- Et toi comment as-tu réagi quand tu as vu les œufs ?

- Fortement surpris

- Gageons que cela te rapportera beaucoup d’argent

- Hélas, détrompe-toi

- Isidore, que me dis-tu là ?

- Je peux t’expliquer

- Kalogrenan a dû vouloir te les acheter ?

- Las, Messire, il les a achetés

- Mais que s’est-il passé ?

- Nos œufs se sont transformés en simples œufs dès qu’il les a touchés

- Oh la catastrophe !!

- Par un phénomène que je n’ai pas tout de suite compris

- Quel phénomène ?

- Rien de naturel. En effet   il faut porter un nom ou prénom qui comprenne OR, comme Oriane, Orion, Victor pour que la poule ponde des œufs d’or

- Sainte mère !

- Tu comprends que c’est compliqué à expliquer et d’ailleurs Kalogrenan est devenu fou furieux

- Un fou furieux ?

-  Vraiment oui

-  Waouh, j’imagine la scène

- Xaviera m’a aidé mais trop tard

- Y a qu’à voir ta tête pour comprendre effectivement qu’elle est intervenue trop tard !

- Zut, il faut que je fasse attention à qui je les propose si je ne veux pas que pareille aventure se reproduise."

Comme deuxième consigne nous pouvions "faire la pluie et le beau temps" c'est à dire changer le cours de l'histoire du mythe d'Orphée ou.... du petit chaperon rouge! 

Mythe d'Orphée et Eurydice détourné 

"Mais le chien Cerbère ne se laissa pas charmer et Orphée passa un jour et une nuit à jouer de la lyre et chanter jusqu'à devenir aphone.

Il s'en retourna et chercha un autre moyen pour franchir la porte fatale. Il réfléchit longtemps et pensa à empoisonner Cerbère, malgré ses multiples têtes. Mais, après ce nouveau voyage dans l'Hadès, il apparut que celui-ci était méfiant et intelligent et n'acceptait aucune nourriture étrangère.

Orphée refit cinq fois le voyage, après avoir trouvé chaque fois une nouvelle manière de tuer : une mygale, un scorpion du Sahara, une vipère cornue, une flèche badigeonnée de curare tirée par une minuscule sarbacane, et enfin un gaz méphitique qu'il avait mis sous pression dans sa lyre. Ce dernier, sans tuer vraiment Cerbère, le paralysa durablement.

La quête d'Orphée avait duré longtemps car il s'était écoulé chaque fois plusieurs années de voyages dangereux dans des pays exotiques que les cartes, même celles d'Ulysse, ne connaissaient pas.

Le temps des enfers n'était pas le temps terrestre, et Eurydice, qui se rappelait un Orphée jeune et flamboyant, ne reconnut pas son mari quand il arriva porté par la barque sur l'Achéron. Il faut dire aussi qu'elle avait rencontré dans l'Hadès, un jeune et fringant Athénien qui l'avait consolée.

Comprenant cela, Orphée se noya dans le fleuve infernal, ne pouvant vivre sans l'ingrate Eurydice. "

 "Orphée qui jouait merveilleusement bien de sa lyre, en profitait pour charmer et séduire toutes les jeunes filles qu’il rencontrait. Or, un jour, sa mère, la Muse Calliope, lui annonça qu’elle avait conclu un marché avec la famille d’Eurydice. En contrepartie du mariage, la famille offrait une dot conséquente et un poste à l’Assemblée des Sages pour Orphée. Ce dernier se dit qu’il était peut-être temps de rentrer dans le rang. Toutefois, lorsqu’il rencontra Eurydice, il changea d’avis. En effet, elle était affublée d’un strabisme divergent, de cheveux filasses et avait un pied bot. Mais Calliope tint bon et le mariage eut lieu. Malheureux comme les pierres, Orphée chercha un moyen de se débarrasser d’Eurydice. Celle-ci était très attachée à sa mule Doucette, sur laquelle elle se promenait tous les jours. Prétextant que la mule était malade, Orphée la garda à l’écurie et l’affama  pendant une semaine. Alors qu’un orage se préparait, il proposa une balade à sa femme qui accepta immédiatement, trop heureuse de retrouver sa Doucette. Cette dernière totalement déshydratée, se jeta dans le torrent qu’ils longeaient, afin d’assouvir sa soif. Emportée par le mouvement, Eurydice culbuta dans les eaux rendues tumultueuses par l’orage. Elle fut emportée, apparaissant et disparaissant au gré du fort courant. On ne retrouva son corps disloqué que le lendemain. Après un temps de deuil raisonnable, Orphée put recommencer à conter fleurette, assuré qu’il était de conserver la dot de sa femme et son poste."

 "ILS SE MARIÈRENT MAIS LEUR BONHEUR FÛT BREF

Après plusieurs mois de vie commune, Euridice ne pût trouver l’épanouissement dans son couple. Malgré les attentions d’Orphée le plaisir n’était pas au rendez-vous de leurs ébats !

Lors d’une promenade en forêt, elle fît la rencontre d’une nymphe qui, alanguie dans l’herbe, lui décocha son plus beau sourire. Curieuse, la jeune mariée se rapprocha au point de succomber à ses charmes féminins.

Sa vraie nature enfin révélée, elle osa affronter Orphée pour tout lui expliquer.

Furieux, son viril orgueil ne pouvant souffrir cet affront, il entreprit le périlleux voyage dans le monde souterrain pour y laisser Eurydice captive à jamais d’entre les morts.

Devant les portes d’Hadés, la mystérieuse nymphe se tenait prête. Le chant du bourreau ne pouvant la charmer, elle usa de magie pour enlever Eurydice.

Orphée resta prisonnier des enfers tandis que les deux belles femmes unirent leur passion pour vivre leurs jours les plus beaux."

".... la douleur d'Orphée fut immense. Il décida d'aller lui-même dans le royaume des morts pour tenter d'en arracher Eurydice. Il osa ce qu'aucun homme n'avait jamais osé faire, du moins le croyait-il, il entreprit le périlleux voyage dans le monde souterrain.

Il s'équipa de cordes, de sa lampe frontale et de son couteau. Il glissa sa lyre dans son sac à dos. La descente fut longue, très longue. Il avait déjà escaladé l'Himalaya, c'étaient les mêmes conditions, en dénivelé négatif. Plus il avançait, plus il faisait nuit. Il rencontra bientôt un alpiniste, qui avant lui avait tenté ce voyage pour récupérer son chien. Mais il n'était pas allé plus loin que la première plate-forme, et attendait là depuis des années que quelqu'un le délivra.

Orphée joua de son instrument et le sort qui clouait cet homme sur cette plate-forme se dissolut instantanément. Ainsi Orphée fit-il la connaissance de son compagnon de voyage. Après des jours et des jours de marche, ils arrivèrent à la porte des enfers, gardé par le chien Cerbère à trois têtes. Orphée joua longuement de sa lyre et des trois têtes qui symbolisaient le passé, le présent et le futur, il n'en resta qu'une, et le chien reconnut alors son maître en la personne du compagnon de voyage, et fut conquis par ces deux humains.

La progression d'Orphée, de son compagnon et de son chien était lente, mais Orphée savait de par son chant merveilleux déjouer les pièges qui parsemaient leur chemin. Après des jours et des jours, ils se retrouvèrent face à une porte qui leur barrait le chemin. C'était la porte de la Tolérance. Orphée joua, en fit sauter les verrous, et se retrouva parachuté dans un monde jusqu'alors inconnu, où il décida de s'installer. Sa quête lui avait permis de comprendre que son attachement à Eurydice était superficiel, et qu'il était tombé profondément amoureux de son compagnon de voyage. Ils se marièrent, vécurent heureux, avec leur chien qui n'eut plus jamais la réputation de chien méchant."

L’anti conte du petit chaperon rouge

"- Eh, Petit Chaperon rouge ! Où cours-tu comme ça ?

- Oh ça va, loup, j’ai lu le conte, je sais que pour l’instant tu essaies de me séduire sans montrer ton appétit mais que bientôt, tu sortiras tes dents !

- Mais pas du tout ! Ce conte est débile, je le déteste ! Il a entaché la réputation des loups pour des lustres et en plus on continue de se le transmettre de génération en génération ! Mais qu’est-ce que tu crois, que je croque de la demoiselle ? Avec tout ce que j’ai à ma disposition dans la forêt ? Je suis VEGAN, de toutes façons !

- VEGAN ? un loup ! Tu repasseras !

- Tu vois, toi aussi tu es victime du conte ! J’ai besoin de toi pour changer cette maudite image qui nous colle à la peau et nous déprime tous !

- Besoin de moi, tu dis ? Mais pourquoi ? Ce ne serait pas une autre façon de me manipuler ? Un peu plus rusée que dans le conte, je dois avouer !

- Non, j’ai besoin que tu me guides dans le comportement que je voudrais affirmer pour changer notre malheureuse étiquette.

Je veux être un loup sympathique ou peut-être …. emphatique ou quelque chose comme ça, je ne me rappelle plus quel est le bon mot !

- Sympathique, c’est difficile pour un loup ! Il faudrait déjà qu’on ne voie plus tes grandes dents. Apprends donc à sourire sans relever tes babines, parce qu’avec tes crocs, ton sourire sera tout sauf sympathique !

- Attends j’essaie ! Comme ça ? Ce n’est pas si facile… Alors je ne peux plus rire aux éclats ?

- Pour être sympathique, pas besoin de rire aux éclats ! Faut juste que tu sembles un peu gentil avec les autres. N’oublie pas de sourire quand ils font des blagues, même si tu ne les trouves pas drôles…

- Ah bon ! Et bien j’avais bien besoin que tu m’éclaires un peu…

- Quant à être emphatique, ça c’est moins difficile pour un loup. Déjà quand vous hurlez à la mort, on pourrait considérer que c’est emphatique. Tu sais l’emphase, c’est quand, par exemple, on accentue toutes ses prononciations comme dans « Et bien, Môôôssieur, Comment aaallez-vous ? » Ou bien , un peu lyrique « Et par ces temps qui courent, où vous rendez-vous d’un si bon pas ? »

- D’accord mais ça ne me dit rien d’être un loup emphatique… Ca ne doit pas être ça que je voulais dire…. Il n’y a pas un autre mot qui lui ressemble ?

- Il y a bien empathique, mais ça m’étonnerait parce qu’un loup empathique, c’est un oxymore et personne n’y croirait !

- Pourquoi ? Ca consiste en quoi ?

- L’empathie, c’est quand tu te sens proche des gens au point de comprendre ce qu’ils ressentent, en te mettant un peu à leur place, tu vois… Et la meilleure attitude pour ça, c’est de les écouter vraiment !

- Oui, c’est ça ! L’empathie, c’est le mot que je cherchais. Je voudrais montrer l’image d’un loup empathique ! Alors, qu’est-ce que je dois faire ?

- Déjà tu pourrais observer que ce panier que je porte est trop lourd pour moi et proposer de le porter.

- Ah oui, d’accord, je porte ton panier.

- Ensuite, tu pourrais me demander si j’ai vraiment envie d’aller voir ma grand-mère ou si je ne préfèrerais pas rejoindre mes copains qui vont à la mer en vélo.

- C’est ce que tu préfèrerais ?

- Ben, ça c’est sûr !

- Alors qu’est-ce que je dois faire ?

- Bon, tu n’y es pas encore à l’empathie ! Si tu te mettais à ma place, tu chercherais une solution pour m’aider….

- Et te remplacer en allant voir ta grand-mère ?

- Voilà tu vois, tu as compris ! Et tâche de montrer un peu d’empathie pour ma grand-mère quand tu y seras….

- Oui, Oui, je me sens plain d’empathie, ça y est, ça déborde…. Pour toi, pour ta grand-mère…

- Tu as de l’empathie pour moi ? Tu as tort, tu vois parce que je n’en ai aucune pour toi et que je suis armée !

PAN !!!!

Pas question de me laisser manipuler !

Un loup empathique ! Et puis quoi encore ? N’importe quoi !"

Troisième consigne: à partir de ces deux visages créés par intelligence artificielle, imaginer une victime, un coupable et leur histoire.

Victime et coupable

"Alexandre, beau gosse de 25 ans était mannequin chez Gauthier. Il faisait régulièrement la une des magazines People. Né avec une petite cuillère en argent dans la bouche, à Paris, il avait traversé ces années sur un petit nuage. Toutes les vicissitudes de la vie lui avaient été épargnées. Ce qui n’était pas le cas de Damien. Originaire d’un petit village de la Creuse, il avait vécu une enfance marquée par le manque, entouré de trois frères et deux sœurs,  pas mieux lotis que lui. Son rêve, depuis tout petit, était de devenir acteur. Il avait donc accumulé un petit pécule en faisant les trois huit dans un abattoir et était parti un beau jour pour Paris. Inscrit au cours Florent, il déchanta très vite car ses camarades de classe étant tous, plus ou moins, issus de milieux aisés, n’avaient pas à travailler à côté, alors que lui travaillait de nuit comme technicien de surface. Toutefois, une fille du cours, Pénélope, sembla s’intéresser à lui. En réalité, elle avait pitié de lui. C’est pourquoi elle l’invita à une soirée chez une amie à elle. Cette amie était momentanément la petite amie d’Alexandre qui n’était autre que le frère de Pénélope. Celle-ci présenta donc Damien à son frère. Ce dernier ne put cacher son étonnement devant la mise de Damien. En effet, n’étant pas au courant des us et coutumes en termes d’habillement il avait revêtu un costume un peu étriqué et lustré aux manches. Dès ce moment, il fut le point de mire de l’assemblée qui, voyant qu’Alexandre se moquait de lui, suivit le mouvement. On entendit des rires moqueurs, il y eut des gestes très explicites. Damien comprit rapidement qu’il était l’objet de ces moqueries et en fut profondément blessé. Une colère sourde monta en lui, l’envahit totalement au point qu’il n’eut plus qu’une idée en tête celle de se payer Alexandre. L’occasion se présenta alors qu’il s’approchait du buffet il vit des couteaux à viande. Il en saisit un et s’avança vers Alexandre qui lui tournait le dos et continuait à dégoiser sur sa tenue. Complètement ivre de colère il planta le couteau sous les côtes d’Alexandre, provoqua une hémorragie interne, entraînant la mort instantanée du frère de Pénélope. Totalement vidé par son acte, Damien s’effondra en même temps qu’Alexandre suscitant une panique générale."

"Christopher est le capitaine de l'équipe de foot du lycée. Il sort avec la plus belle fille de terminale. Il est beau, ses amis lui font confiance et l'apprécient pour sa fiabilité, sa stabilité, sa justesse. C'est vers lui qu'on se tourne pour demander conseil, c'est à lui qu'on a envie de se confier.

Donovan ne supporte pas ce qu'il considère comme une injustice. Ne ressemble-t-il pas un peu à Christopher ? Alors pourquoi n'est-il pas aussi le garçon que tout le monde invite, que tout le monde veut dans son équipe, que chaque fille rêve d'avoir dans son lit ?

Donovan n'en peut plus. Il veut rétablir le cours des choses selon SA vision.

Donovan est doué en informatique. À l'occasion des vacances où chacun s'éparpille dans sa famille, il décide de créer un faux profil de Christopher. Et le Christopher que chacun appréciait devient le Christopher qui ne répond pas aux invitations, donne des rendez-vous aux filles et les fait attendre sans jamais venir, donne des conseils qui vont à l'encontre du bon sens, dénigre les uns et les autres, les monte les uns contre les autres.

La rentrée est là, Christopher revient d'un séjour de rêve qu'il souhaite faire partager à ses amis... qu'il ne reconnaît plus. Distants, voire inamicaux pour certains. Sa petite amie lui a envoyé un SMS de rupture. Son seul soutien semble être ce Donovan à qui il avait jusqu'alors à peine parlé. Donovan toujours prêt à rendre service, Donovan toujours aimable, Donovan est aux petits soins pour lui, souhaite rencontrer ses parents, savoir où il vit...

Christopher n'est pas méfiant. Il est rassuré d'avoir quelqu'un sur qui compter quand ses amis lui tournent le dos.

Quand un soir Christopher rentre chez lui après une journée particulièrement éprouvante où il ne reconnaît plus les gens qui l'entourent, un bruit dans le salon le fait allumer la lumière. Il découvre sa mère dévêtue dans les bras de Donovan.

Bonnes lectures et à très bientôt pour de nouvelles aventures!