Les anciens du TRAIT d'UNION. MIMET

Les anciens du TRAIT d'UNION.            MIMET

La rentrée littéraire au Trait d'Union à Mimet !

Compte rendu café des lecteurs n° 25 14/09/19

 

Quel plaisir d’accueillir en ce 14 septembre un couple nouveau rencontré au forum des associations de ce début d’année ! Bienvenue à eux au sein de cette assemblée qui une fois de plus s’est révélée aussi riche que conviviale !

Nous avons commencé par une lecture de deux extraits d’un numéro hors série de mars 1985 du journal Libération : pourquoi écrivez-vous? 400 écrivains répondent… un enchantement que de pénétrer au cœur des motivations profondes et intimes d’écrivains dont on connait l’œuvre…

 

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Nous avons ensuite partagé nos coups de cœur :

-          « Grégoire et le vieux libraire »  Marc Roger 2019

 

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Dans ce premier roman émouvant et drôle, Marc Roger communique son enchantement pour la lecture, cet horizon infini qui nous relie les uns aux autres.

Grégoire et le vieux libraire, c’est la rencontre inattendue et merveilleuse entre un adolescent, Grégoire, et un vieux libraire. L’un n’a jamais aimé lire, l’autre a pour seule richesse sa passion des livres. Ce trésor enfoui, Grégoire va peu à peu le découvrir en faisant, chaque jour, la lecture au vieil homme atteint de la maladie de Parkinson. Et tandis qu’à la musique des mots celui-ci renaît, Grégoire s’éveille à leur pouvoir mystérieux.

Dans cet hommage à la littérature et à l'amitié, on assiste émerveillé à la naissance d’un lecteur, à l’émancipation d’un jeune homme, et au bonheur retrouvé d’un passeur d’histoires.

Recommandé par Patrick et Catherine

 

-          « Les amnésiques » Géraldine Schwarz 2017

 

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Dans la ville allemande de Mannheim d’où est originaire son père, Géraldine Schwarz part à la recherche de l’héritage du national-socialisme dans sa propre famille et découvre que son grand- père Karl Schwarz a acheté en 1938 une entreprise à un juif, Sigmund Löbmann, qui périt ensuite avec les siens à Auschwitz. Après la guerre, confronté à un héritier qui lui demande de l’argent, Karl Schwarz tente de se dérober à ses responsabilités passées. Cette découverte est le point de départ pour l’auteure d’une enquête passionnante sur les traces du travail de mémoire accompli en Allemagne sur trois générations. À l’aube des révoltes étudiantes de 1968, la rencontre de son père avec une Française, qui deviendra sa mère, est l’occasion d’une comparaison avec la France où l’amnésie a ouvert une brèche dangereuse dans laquelle s’est engouffrée l’extrême-droite. En élargissant son enquête à d’autres pays comme l’Italie, l’Autriche, et les pays de l’Est, Géraldine Schwarz montre que cette amnésie est en train de détruire la mémoire de l’Europe.

Recommandé par Laurence

 

Jean-Louis, un de nos nouveaux participants est fan du Brésil, voici donc quelques lectures ayant trait au Brésil ou d’auteurs brésiliens :

-          Jean-Christophe Rufin « Sauver Ispahan » 2000 et « Rouge Brésil » 2003

                                                                        

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« Rouge Brésil » La grande aventure des Français au Brésil est un des épisodes les plus extraordinaires et les plus méconnus de la Renaissance.

Rouge Brésil raconte l'histoire de deux enfants, Just et Colombe, embarqués de force dans cette expédition pour servir d'interprètes auprès des tribus indiennes. Tout est démesuré dans cette aventure. Le cadre : la baie sauvage de Rio, encore livrée aux jungles et aux Indiens cannibales. Les personnages - et d'abord le chevalier de Villegagnon, chef de cette expédition, nostalgique des croisades, pétri de culture antique, précurseur de Cyrano ou de d'Artagnan. Les événements: le huis clos dramatique de cette France des Tropiques est une répétition générale, avec dix ans d'avance, des guerres de religion.
Fourmillant de portraits, de paysages, d'action, Rouge Brésil écrit dans une langue à l'ironie voltairienne, prend la forme d'un roman d'éducation et d'amour.

Mais plus profondément, à travers les destins et les choix de Just et de Colombe, ce livre met en scène deux conceptions opposées de l'homme et de la nature. Et il fait revivre le monde disparu des Indiens, avec sa cruauté mais aussi son sens de l'harmonie et du sacré, le permanent appel du bonheur...

 

Jean-Louis nous a parlé également d’un deuxième livre de JC Rufin, pas sur le Brésil, cette fois…

« Sauver Ispahan » Ispahan, 1721. La capitale de la Perse est au faîte de sa splendeur et de son raffinement, mais de lourdes menaces s'accumulent autour d'elle. Jean-Baptiste Poncet a trouvé refuge dans cette ville heureuse où il exerce son métier d'apothicaire, en compagnie de sa femme Alix et de leurs enfants. Vingt ans ont passé depuis les aventures contées dans L'Abyssin. L'arrivée en ville d'un mystérieux inconnu va rompre la vie paisible de Jean-Baptiste et le précipiter, à la recherche d'un ami menacé, dans un périple aventureux vers le Caucase, les steppes de l'Oural, jusqu'aux redoutables khanats de l'Asie centrale. Pendant ce temps, Ispahan assiégée tente de résister aux coups de ses ennemis afghans. Alix et sa fille Saba prennent une part décisive dans cet événement. Au cours de cet ultime assaut, vont se nouer tous les fils d'une intrigue foisonnante : on retrouve tout au long du livre la vivacité, la tendresse et l'humour qui ont fait le succès de l'Abyssin.

Quant aux auteurs brésiliens, Jean-Louis nous conseille, pour découvrir Jorge Amado de commencer par celui-ci :

-          « Dona Flor et ses deux maris » Jorge Amado 2005   

 

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Jolie et rayonnante, cuisinière émérite, dona Flor est très aimée. On la plaint aussi parce qu'elle a épousé Vadinho, vaurien, joueur et coureur. Le roman s'ouvre au moment du carnaval et sur la mort inattendue de Vadinho, après sept ans de mariage. Dona Flor se console assez vite en épousant le très respectable docteur Teodoro. Mais cette existence calme et ordonnée prend fin le jour où dona Flor trouve Vadinho étendu nu sur le lit. Invisible à tous, l'homme s'est réincarné pour la seule dona Flor et entend bien jouir de ses droits de mari... A Bahia, terre des dieux, des danses et des résurrections, des transes et du candomblé, une telle aventure devient l'histoire d'une ville bien-aimée et de tout un peuple, une sorte de voluptueuse chronique. Ce roman truculent et irrévérencieux est un chef-d'œuvre d'humour qui prend la forme d'un pied de nez à la morale. Un plat aux aromates puissants, à la saveur et à l'exubérance toute tropicale cuisiné de main de maître.

 

-          « Hanoï » Adriana Lisboa 2015

 

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Alex est mère célibataire, elle essaie de concilier les études et le travail dans une épicerie asiatique. Elle vient d’une lignée de femmes vietnamiennes qui ont aimé des Américains, d’abord pendant la guerre du Viêtnam puis aujourd’hui à Chicago, où Alex a toujours vécu sans jamais avoir mis les pieds à Hanoï. Fils d’une mère mexicaine et d’un père brésilien, David est passionné de jazz, il joue de la trompette et le futur devrait s’ouvrir à lui sans cette nouvelle inattendue : il est atteint d’une maladie au stade terminal. Mais il est aussi amoureux d’Alex qu’il regarde de loin. Ces enfants d’émigrants vivent dans un mélange de cultures et de coutumes, une véritable mosaïque d’identités. L’urgence de sa situation décide David à liquider toute sa vie et à partir mourir ailleurs. Il demande à Alex où elle aimerait aller, elle répond Hanoï. Il lui propose de l’accompagner. En entrelaçant des vies aussi différentes, Adriana Lisboa construit, avec profondeur et légèreté, autour de personnages fragiles et attachants, une histoire d’amour et de détermination, mais aussi d’acceptation et de renoncement, dans laquelle les choix des personnes peuvent changer le destin de ceux qui les entourent.

Recommandé par Catherine

 

-          Rachel Joyce « La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi… »  2013

suivi de « La lettre de Queenie » 2015

                                                              

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« La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi… » 

Il aura suffi d'une lettre - la lettre d'adieu d'une amie qui se meurt - pour jeter Harold Fry sur les routes d'Angleterre.
Quelques sous en poche, une paire de chaussures-bateau et l'espoir de la revoir une fois encore.
Cottage après cottage, bocage après bocage, Harold marche, persuadé que, tant qu'il avance, son amie vivra.
Il marche et repense à sa vie.

Mille kilomètres parcourus pour que le destin d'Harold Fry rejoigne celui de sa femme, son fils, son amie, et tous ceux qu'il croise sur sa route.

C'est drôle, surprenant, rempli de vie et d'humour, original, irrespectueux, tendre, provocateur. »
« La lettre de Queenie » (suite du précédent).

Vingt ans que leurs chemins s'étaient séparés. Il a suffi d'une lettre de Queenie, lui annonçant qu'elle allait mourir, pour qu'Harold Fry décide de la retrouver. Alors qu'il traverse, à pied, l'Angleterre, Queenie, de son côté, redoute les retrouvailles. Comment lui faire face ? Comment lui dire ce qu'elle cache depuis tant d'années ? Queenie lui écrit une seconde lettre. Elle lui raconte toute l'histoire. Cette fois-ci, pas de mensonges. Il est temps pour elle de lever le voile et de se libérer de cette culpabilité qui la ronge. Mais qu'a-t-il bien pu se passer, il y a vingt ans, dans cette petite ville du sud de l'Angleterre, pour qu'elle veuille la quitter et ne jamais y revenir ? Une histoire de destins manqués, tendre et bouleversante.

Recommandés par Christiane

 

-          « Les fantômes de Manhattan » R. J. Ellory 2018

 

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Les fantômes de ManhattanAnnie O’Neill, 31 ans, est une jeune fille discrète. Elle tient une petite librairie en plein coeur de Manhattan, fréquentée par quelques clients aussi solitaires et marginaux qu’elle. Son existence est bouleversée par la visite d’un nommé Forrester, qui se présente comme un très bon ami de ses parents, qu’elle n’a pratiquement pas connus. L’homme est venu lui remettre un manuscrit. Celui-ci raconte l’histoire d’un certain Haim Kruszwica, adopté par un soldat américain lors de la libération de Dachau, devenu ensuite une des grandes figures du banditisme new-yorkais. Quel rapport avec l’histoire intime d’Annie ? Et pourquoi le dénommé Forrester est-il si réticent à lui avouer la vérité ? Lorsqu’elle lui sera enfin dévoilée, celle-ci sera plus inattendue et incroyable que tout ce qu’elle a pu imaginer.
Conteur hors pair, R. J. Ellory retrace ici le récit d’un demi-siècle plein de bruit et de fureur. Cette nouvelle variation sur son thème favori, la répercussion de l’Histoire sur les trajectoires personnelles, est cette fois bien différente de ses ouvrages précédents, ne serait-ce que grâce à son héroïne, qui donne au récit une nostalgie et une douceur inaccoutumées. Des événements passés qui viennent à la rencontre du présent, une vie volée, une vengeance, Les Fantômes de Manhattan n’est pas sans rappeler par ses thèmes et son ampleur « Il était une fois en Amérique » de Sergio Leone.

Recommandé par Evelyne

 

-          « Peindre, pêcher et laisser mourir » Peter Heller 2015

 

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Peintre en vogue, pêcheur ardent, philosophe artisanal, Jim Stegner tombe dans un engrenage fatal le jour où, témoin accidentel, il prend la défense d’une petite jument maltraitée. C’est qu’il est un poil sanguin, ce père orphelin, en quête d’une sérénité à jamais perdue avec sa fille violemment arrachée à la vie, son mariage pulvérisé, son rapport au monde passablement conflictuel. Pour ne rien arranger, l’homme est profondément allergique à l’injustice, et dangereusement réactif à la violence.

Pourtant, au large de la petite ville de Paonia, Colorado, concentré sur une discipline et une sobriété appliquées, c’est dans l’exercice de son art que le peintre tente de tout canaliser : la douleur, la colère, la peur même. Et voilà que, du jour au lendemain, son quotidien vire à la course poursuite permanente : Jim devient la proie mouvante – et la terreur numéro un – d’une bande de solides ordures qui ne plaisantent pas avec la vengeance.

Mélange explosif de virilité tendue et de lyrisme écolo, d’humour noir et de métaphysique maison, d’action haletante et de poésie contemplative, « Peindre, pêcher et laisser mourir » raconte avec maestria les dérapages incontrôlables de la vie, le pied sur l’accélérateur et l’oeil sur la beauté des paysages.

Recommandé par Evelyne et Catherine

 

-          « Gilead » 2005 « Chez nous » 2009 et « Lila » 2015 : Trilogie de Marilynne Robinson

  

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« Gilead » : En 1956, sentant sa fin prochaine, le révérend John Ames rédige à l'attention de son très jeune fils une longue lettre en forme de méditation, seul héritage que sa pauvreté matérielle l'autorise à transmettre. Ames a lui-même pour père un prêcheur de l'Iowa et pour grand-père un pasteur engagé, durant la guerre civile, dans la lutte pour l'abolition de l'esclavage. En rapportant les tensions dont il fut le témoin entre l'ardent pacifisme de l'un et l'activisme parfois pour le moins belliqueux de l'autre, le révérend Ames tisse, au fil des pages, le motif du lien sacré qui, entre tendresse et inévitables conflits, unit les pères aux fils. De l'exercice du souvenir aux illuminations qu'une pratique intègre de la foi peut dérober à la contingence, des défaites de l'esprit à ses incertaines victoires, des enivrements de la chair ou des errements du cœur aux vertiges du mysticisme. C'est dans une langue aussi émouvante qu'elle est admirablement soutenue et inspirée, que Marilynne Robinson, à travers l'ultime sermon du révérend Aines, élève à l'étrange et merveilleuse grâce de vivre un hymne superbe, ample comme le pays dont il narre, à sa façon, l'histoire, exigeant comme toute quête spirituelle véritable, bouleversant comme une prière. (prix Pulitzer 2005)

« Chez nous » : Où les lecteurs envoûtés par la voix lumineuse du révérend John Ames dans Gilead retrouvent cette petite ville de l’Iowa dont le centre géométrique s’est déplacé pour coïncider, cette fois, avec le foyer du révérend Robert Boughton, l’ami le plus proche de Ames. Glory Boughton, 38 ans, est de retour à Gilead où son père achève sa vie. Bientôt son frère, Jack – le fils prodigue de la famille, disparu depuis plus de vingt ans –, réapparaît lui aussi, en quête d’un refuge et dans l’espoir de faire la paix avec un passé tourmenté et douloureux. Jack est un personnage d’une exceptionnelle force romanesque : jadis enfant insupportable, devenu un adulte instable, alcoolique et incapable de se fixer ni de conserver un emploi, il est perpétuellement en porte à-faux avec le monde, avec ceux qui l’approchent comme avec les siens – notamment avec son père, homme de tradition, dont, malgré toutes les exactions dont il s’est rendu coupable, il est, contre toute attente, demeuré le fils préféré. Brillant, séduisant, inspirant l’amour mais volage et imprévisible, Jack va pourtant nouer avec Glory un lien d’une intensité incandescente, de même qu’avec Ames, son parrain.

« Lila » : Enlevée enfant à sa famille biologique par Doll, jeune vagabonde au visage défiguré par une balafre d'origine inconnue, Lila a grandi sur les routes de l'exode où la Grande Dépression a durablement jeté une multitude d'indigents. Quand sa protectrice disparaît mystérieusement, la jeune fille se loue comme domestique avant d'échouer dans une maison close, à Saint Louis, où Doll ne réapparaît que pour se voir bientôt inculpée d'assassinat. Plus seule que jamais, Lila reprend la fuite et, au bout d'une longue marche, atteint Gilead, une petite ville de l'Iowa, où le vieux révérend Ames prend sous son aile cette âme en friche. Après avoir considéré avec méfiance les marques d'intérêt que lui prodigue cet homme de Dieu respecté de tous et qui pourrait être son père, la farouche jeune fille se prend au jeu du dialogue auquel le Révérend l'invite, au point de consentir à épouser ce veuf austère que, forte de l'intranquille existence qui a été la sienne, elle contraint peu à peu à envisager de nouveaux chemins de pensée. Instaurant entre discours religieux et destin séculier un surprenant lien de complémentarité sous l'égide d'une fiction pétrie d'humanité, Marilynne Robinson, sans jamais sacrifier la clarté et la précision de la langue à la profondeur de son sujet, s'emploie, dans cette incomparable variation sur l'amour, à faire don de son intelligence du monde et de sa connaissance des textes bibliques pour ouvrir la voie à une communion littéraire d'une rare et pénétrante intensité.

Recommandé par Françoise B.

 

-          « Les vignes de la plaine » Diane Meur 2011

 

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Dans une civilisation antique imaginaire, mais qui éveille en nous un curieux sentiment de familiarité, le scribe Asral se voit chargé de produire une copie neuve des lois. Grâce aux questions naïves de son garde Ordjéneb, il s'avise bientôt que la langue sacrée qu'il transcrit est vieillie et que la vraie fidélité à l'esprit du texte consisterait à le reformuler, afin qu'il soit à nouveau compris tel qu'il avait été pensé quatre ou cinq siècles plus tôt. Peu à peu, cependant, le doute s'installe. Qui était Anouher, législateur mythique dont on a presque fait un dieu ? Ces lois qui soumettent à un contrôle de chaque instant la vie publique, les relations privées et jusqu'au corps des femmes, sont-elles toutes de sa main ? Et Asral a-t-il plus de chances de le savoir un jour que de se faire aimer de Djinnet, un jeune chanteur du faubourg des vanniers ?

Recommandé par Françoise D.

 

Jean-Louis anime une émission sur la chanson brésilienne (« Aquarelle du Brésil ») sur Radio Galère 88.4 FM Marseille le mardi à 17 h, rediffusée le samedi à 18 h et disponible en podcast sur internet sur le site radiogalere.org

 

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Celle de cette semaine parle également de la situation brésilienne actuelle et des causes des incendies de la forêt amazonienne.

 

Prochain café des lecteurs : Samedi 12 octobre à 10 h

 

Lecture théâtralisée au jardin d’extraits du livre « Le fusil de chasse » de l’écrivain japonais Yasushi Inoué : dimanche 13 octobre à 17 h

 

Nous vous attendons nombreux !



16/09/2019
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