Les anciens du TRAIT d'UNION. MIMET

Les anciens du TRAIT d'UNION.            MIMET

Changer l'eau des fleurs, dans la forêt et autres plaisirs.....

COMPTE RENDU CAFE DES LECTEURS N°29 – 25/01/2020

 

Pour cette vingt-neuvième édition de notre cher café des lecteurs, qui réunit maintenant de fidèles participants engagés dans une dynamique de partage et de découverte, nous avons poursuivi nos retours de lecture des deux derniers auteurs proposés à la découverte : Kate Atkinson et Jonathan Coe, afin de continuer à les faire tourner, encouragés par d’autres lecteurs enthousiastes !

 

Nous avons également présenté la démarche « Parcours en livres » proposée par la Méjanes d’AIX pour laquelle tous ceux qui veulent lire les cinq livres sélectionnés par les bibliothécaires, pourront devenir jury en les classant du mieux aimé au moins aimé (grâce au bulletin ci-dessous). Nous les ferons tourner au sein du café des lecteurs pour ceux qui ne pourraient pas se déplacer facilement sur Aix.

Il y aura des rencontres avec quatre de ces cinq auteurs (voir deuxième document joint) dont la première aura lieu le samedi 8 février à 17 h à la Méjanes avec Marin Fouqué.

 

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Nous avons ensuite échangé nos coups de coeur de lecture !

 

-          « Changer l’eau des fleurs » Valérie Perrin 2018

 

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Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu’elle leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu’un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l’on croyait noires, se révèlent lumineuses.

Chaudement recommandé par Evelyne

 

-          « Dans la forêt » Jean Hegland 2017

 

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Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’éléctricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au coeur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.

Considéré depuis sa sortie comme un véritable choc littéraire aux Etats-Unis, Dans la forêt, roman sensuel et puissant, met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.

Recommandé par Anne-Marie et Catherine

 

-          « Le gang des rêves » Luca Di Fulvio 2016

 

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New York ! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d’Européens, la ville est synonyme de « rêve américain ». C’est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils.

Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L’espoir d’une nouvelle existence s’esquisse lorsqu’il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l’amour ?

Recommandé par Laurence et Françoise

 

-          « La foire aux vanités » William Makepeace Thackeray 1848

 

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Il s'agit de l'un des plus grands classiques du roman anglais. Le XIXe siècle britannique est divisé entre Dickens et Thackeray comme le nôtre entre Balzac et Stendhal. Thackeray (1811-1863) est l'égal de Stendhal et La Foire aux Vanités (1848), son chef-d'oeuvre. Il y utilise un style humoristique ou ironiquement épique pour donner l'un des plus grands romans de satire sociale en langue anglaise. La thèse fondamentale du livre est que, dans la société occidentale, le seul moyen d'arriver, si l'on est sans naissance ni fortune, est de violer tous les principes moraux que la société fait semblant de respecter. La question qu'il pose donc est : qui faut-il blâmer, ces aventuriers, ou le système qui les rend nécessaires ? Le personnage principal est une femme hypocrite, ambitieuse et sans scrupules : on assiste à son ascension au sommet de la société et à sa chute. Autour d'elle s'agite, dans une immense fresque, la " Foire aux Vanités ".

Recommandé par Laurence

 

-          « Je voyage seule » 2016 « Le hibou » 2017 de Samuel Björk

       

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« Je voyage seule » : La Norvège tout entière est sous le choc : un promeneur a découvert dans la forêt une petite fille assassinée, pendue à un arbre avec une corde à sauter et portant autour du cou un panonceau où figure la mention : Je voyage seule.

Chargée de l'affaire, le commissaire Holger Munch décide de s'assurer l'aide de son ancienne collègue, Mia Krüger, douée d'une intuition imparable. Il part la chercher sur l'île de Hitra où elle vit recluse. Ce qu'il ignore au sujet de Mia c'est qu'elle s'y est retranchée pour se suicider. Or, quand elle regarde les photos de la fillette, elle remarque un détail qui avait jusque-là échappé à tout le monde et comprend qu'il y aura d'autres victimes...

Recommandé par Catherine

« Le hibou » : Étrange mise en scène autour du cadavre d'une adolescente portée disparue et retrouvée morte dans la forêt, entourée de plumes, une fleur dans la bouche. Une vidéo bientôt fournie à la police dévoile les tortures qu'elle a subies et la silhouette de son meurtrier... recouvert de plumes. Le hibou rôde et sa menace plane…

Recommandé par Anne

 

-          « Luz ou le temps sauvage » Elsa Osorio 2002

 

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Après vingt ans d'ignorance puis de quête, Luz a enfin démêlé les fils de son existence. Elle n'est pas la petite-fille d'un général tortionnaire en charge de la répression sous la dictature argentine ; elle est l'enfant d'une de ses victimes. C'est face à son père biologique, Carlos, retrouvé en Espagne, qu'elle lève le voile sur sa propre histoire et celle de son pays.

Recommandé par Anne et Catherine

 

-          « Les testaments » Margaret Atwood 2019

 

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Le chef-d’oeuvre de Margaret Atwood, La Servante écarlate, est devenu un classique contemporain auquel elle offre aujourd’hui une spectaculaire conclusion dans cette suite éblouissante.
Quinze ans après les événements de La Servante écarlate, le régime théocratique de la République de Galaad a toujours la mainmise sur le pouvoir, mais des signes ne trompent pas : il est en train de pourrir de l’intérieur.

À cet instant crucial, les vies de trois femmes radicalement différentes convergent, avec des conséquences potentiellement explosives. Deux d’entre elles ont grandi de part et d’autre de la frontière : l’une à Galaad, comme la fille privilégiée d’un Commandant de haut rang, et l’autre au Canada, où elle participe à des manifestations contre Galaad tout en suivant sur le petit écran les horreurs dont le régime se rend coupable. Aux voix de ces deux jeunes femmes appartenant à la première génération à avoir grandi sous cet ordre nouveau se mêle une troisième, celle d’un des bourreaux du régime, dont le pouvoir repose sur les secrets qu’elle a recueillis sans scrupules pour un usage impitoyable. Et ce sont ces secrets depuis longtemps enfouis qui vont réunir ces trois femmes, forçant chacune à s’accepter et à accepter de défendre ses convictions profondes.

En dévoilant l’histoire des femmes des Testaments, Margaret Atwood nous donne à voir les rouages internes de Galaad dans un savant mélange de suspense haletant, de vivacité d’esprit et de virtuosité créatrice.

Recommandé par Evelyne

 

-          « Le fusil de chasse » Yasushi Inoué 1992

 

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Trois lettres, adressées au même homme par trois femmes différentes, forment la texture tragique de ce récit singulier. Au départ, une banale histoire d'adultère. À l'arrivée, l'une des plus belles histoires d'amour de la littérature contemporaine.

Avec une formidable économie de moyens, dans une langue subtilement dépouillée, Yasushi Inoué donne la version éternelle du couple maudit.

Recommandé par Fanfan qui a eu envie de le lire, après que des extraits nous aient été lus « au jardin » cet automne !

 

 Ensuite nous avons partagé le bonheur de lire les livres de John IRVING dont nous en présentons ici quelques-uns …

 

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-           « Le monde selon Garp » 1980

Romancier, Garp insère dans le récit tragico-burlesque de sa vie des extraits de son oeuvre, mêlant ainsi la réalité à la fiction au sein même de la fiction. Ce procédé, sans être vraiment original, révèle néanmoins que le monde est pour Garp un univers où c'est l'imagination qui règne. Roman qui mêle allègrement la farce et la tragédie, Le Monde selon Garp montre un univers où les références sont inversées sans tabous : la mère a une virilité d'homme, Robert devient Roberta, les hommes mordent les chiens... Cependant, il reste quelque chose de sacré, un havre de paix rythmé par le ressac et vers lequel la métaphore liquide ramène toujours : la famille. Garp porte le nom de son père inconnu, sa fille comme sa mère se prénomme Jenny et la silhouette de la demeure familiale du New Hampshire ponctue tout le roman comme une promesse de bonheur. Si Le Monde selon Garp connaît un tel succès, c'est sans doute parce qu'à grand renfort de péripéties, à l'image des grands romans picaresques, Irving nous y montre une réalité toute simple.

Très recommandé par Patrick : Un chef d'oeuvre !

 

-          « Dernière nuit à Twisted River » 2011

A Twisted River circulent des histoires… Celles que les bûcherons racontent dans la chaleur du camp, peuplées d’ours et de sensuelles Indiennes. Et celles qu’ils taisent, comme cette nuit glacée qui a vu la fuite de Dominic et de son fils, après le meurtre accidentel de la maîtresse du shérif. En cavale à travers l’Amérique, ils tentent de semer leur passé. Mais peut-on oublier Twisted River ?

 

-          « La quatrième main » 2003

Patrick Wallingford fait un rêve : il est couché sur le ponton d'un lac vert émeraude et une femme à la voix sensuelle, qu'il entend sans la voir, lui propose de retirer leurs maillots mouillés. C'est qu'il est sous le coup d'un puissant analgésique, administré après qu'un lion lui a avalé la main gauche lors d'un reportage sur un cirque, en Inde...

Avec sa verve drolatique, John Irving nous raconte la rencontre entre ce candidat à la greffe, un brillant chirurgien sauvé de l'anorexie par sa jeune bonne marathonienne, une yupette aux dents longues, une maquilleuse mâcheuse de gomme, et enfin une sirène vêtue d'un sweat-shirt vert, dans un récit sur la perte et la récupération, qui mène un adolescent attardé à l'âge d'homme - de père - par l'attraction d'un être et d'un lieu magnétiques.

 

-          « Une prière pour Owen » 1995

Owen tue la mère de John, son meilleur ami, d’une balle de base-ball perdue. A onze ans, il se proclame instrument de Dieu, et, grâce à lui, John devient chrétien. C’était avant Kennedy, la guerre du Vietnam et la prolifération de l’arme nucléaire. John se souvient de son ami d’enfance, et avec une nostalgie pleine de colère, d’une certaine Amérique, égocentrique et triomphante.

 

-          « Une veuve de papier » 2000

Eté 1958. Ted Cole, séducteur invétéré et auteur à succès de contes effrayants pour enfants, engage Edward O'Hare, seize ans, pour un travail saisonnier ; officiellement, il l'emploie comme assistant ; mais en fait, il cherche plutôt à le pousser dans les bras de sa femme, Marion, pour hâter un divorce devenu inévitable depuis la mort accidentelle de leurs deux fils. L'entreprise ne réussit que trop bien, puisque le jeune homme s'éprend violemment de la belle épouse ; mais, hantée par ses démons, Marion quitte brusquement la maison, laissant derrière elle un mari surpris, un amant passionné et une petite fille désorientée, Ruth Cole. Automne 1990. Ruth est devenue un écrivain de renom, qui appréhende le mariage et la maternité. Elle profite d'une tournée de promotion à Amsterdam pour aller enquêter sur le milieu de la prostitution, cadre de son prochain roman ; là, elle se retrouve plongée au cœur des peurs de son enfance... Ce conte merveilleux possède le souffle des meilleurs Irving. Mêlant burlesque et mélancolie, épisodes licencieux et chagrin, Une veuve de papier est un bel hymne à la vie et à l'amour. -

 

Et enfin nous avons juste commencé notre voyage à la découverte de la  littérature allemande que nous prolongerons lors des prochains cafés des lecteurs !

 

-          « Mon siècle » Gunter Grass 2001

 

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Poète, romancier, auteur dramatique, mais encore sculpteur et dessinateur, Günter Grass (né en 1927) est l'une des plus grandes figures intellectuelles allemandes du XXe siècle, récompensée par le prix Nobel de littérature en 1999. Un prix couronnant l'obstination, l'intensité et la richesse d'une œuvre. Avec « Mon siècle », ce vingtième qu'il aura traversé aux deux tiers, Grass a pris le parti de raconter ce qu'a été pour les Allemands, à ses yeux, le XXe siècle. Ce sont ainsi cent brèves histoires (une histoire par année), à commencer par la participation allemande aux expéditions contre la Chine. Autant de récits habités par un personnage, dans lequel l'auteur plonge aisément, variant les procédés de composition, pour rendre compte de son point de vue, mêlant la mémoire collective à sa mémoire personnelle, jouant sur les temps, les rencontres, parfois réelles, parfois imaginaires, multipliant les clins d'œil, les allusions.

Recommandé par Cécile

 

-          « Les arpenteurs du monde » Daniel Kelman 2005

 

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L'un est le grand explorateur Alexander von Humboldt (1769-1859). Il quitte la vie bourgeoise, se fraye un chemin à travers la forêt vierge, rencontre des monstres marins et des cannibales, navigue sur l'Orénoque, goûte des poisons, compte les poux sur la tête des indigènes, rampe dans des cavités souterraines, gravit des volcans, et il n'aime pas les femmes. L'autre est Carl Friedrich Gauss (1777-1855), "Prince des Mathématiques" et astronome. Il saute de son lit de noces pour noter une formule, étudie la probabilité, découvre la fameuse courbe de répartition en cloche qui porte son nom, calcule l'orbite de la planète Cérès avec une exactitude effrayante, et il déteste voyager. Un jour, cependant, Humboldt réussit à faire venir Gauss à Berlin. Que se passe-t-il lorsque les orbites de deux grands esprits se rejoignent ? Deux fous de science - leur vie et leurs délires, leur génie et leurs faiblesses, leur exercice d'équilibre entre solitude et amour, ridicule et grandeur, échec et réussite - rendus tangibles grâce à l'humour et l'intelligence d'un jeune prodige de la littérature allemande.

Recommandé par Patrick : Atypique, cocasse,déroutant...

 

Prochain café des lecteurs le samedi 29 février à 10 h 



26/01/2020
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