Longtemps je me suis couché de bonheur
CAFE DES LECTEURS N° 35 (virtuel) Janvier 2021
Meilleure année à tous !
N'ayant pu nous réunir pour ce premier café des lecteurs de l'année 2021,nous avons échangé par mail nos coups de coeur dont vous trouverez ci-dessous le compte-rendu:
- « Longtemps je me suis couché de bonheur » Daniel Picouly 2020
« Longtemps je me suis couché à plusieurs. Chez nous on est au moins deux par lit. Pas étonnant ma mère a eu treize enfants. Proust serait fier de moi. Sa première phrase "Longtemps je me suis couché de bonne heure" n'est pas à la hauteur.»
Orly, Cité Million, 1964. Un adolescent de quinze ans, pour l'amour d'une Albertine, plonge dans l'oeuvre de Marcel Proust. Jusqu'à l'obsession. Autour de lui, se bousculent un Charlus égoutier, une Odette infirmière à domicile, une duchesse de Guermantes battant ses tapis à la fenêtre.... Rêve ou réalité, peu importe, quand il sera grand, il sera Proust.
Avec la verve et l'imagination qui ont fait le succès du Champ de personne, Daniel Picouly transpose l'univers de Marcel Proust dans sa banlieue d'Orly. Le récit profond et drôle d'une éducation sentimentale, hommage à l'école, à sa famille et à l'auteur de La Recherche. À tout ce qui a fait de lui l'écrivain qu'il est aujourd'hui.
Recommandé par Catherine et Anne qui ont trouvé ce récit poétique et attachant et ne nécessitant pas d’être féru de Proust pour en apprécier la jolie écriture.
- « Le chevalier à l’armure rouillée » de Robert FISHER 2010
Plus de 3 millions d'exemplaires vendus dans le monde. Il y a fort longtemps, un vaillant chevalier combattait les méchants, tuait des dragons et sauvait les demoiselles en détresse. Il se croyait bon, gentil et plein d'amour. Il était très fier de sa magnifique armure qui brillait de mille feux, et ne la quittait jamais, même pour dormir. Seulement, un beau jour, en voulant l'enlever, il se retrouva coincé... Ainsi commença pour lui une quête initiatique…
Recommandé par Dominique : « Les contes ont ceci de merveilleux qu’ils nous éclairent souvent sur nous-mêmes, celui-ci est l’un d’eux !»
- « Le scandale Modigliani » de Ken FOLLETT 1976
Une jeune, brillante et séduisante étudiante en histoire de l’art, décidée à écrire sa thèse sur la relation entre la drogue et la créativité artistique, découvre par la même occasion l’existence d’un Modigliani perdu ; elle décide de se lancer sur ses traces, entraînant derrière elle une série de personnages hétéroclites : des peintres, talentueux et méconnus, en colère contre le mercantilisme du marché de l’art ; des faussaires, des négociants d’art peu scrupuleux...
Recommandé par Dominique : « Une enquête effrénée et palpitante dans les coulisses du monde de l’art, à la recherche d’un MODIGLIANI perdu, ça vaut le détour! »
-« Les Disparus de la lagune » de Donna Leon 2018
Surmené et épuisé, le commissaire Brunetti décide de prendre des vacances. Loin de Paola et de la questure, il s'offre un séjour en solitaire dans une villa de l'ïle de Sant'Erasmo. Au programme : ramer sur la lagune et ne penser à rien. Sa retraite tourne court quand le gardien de la propriété disparaît. Contraint de mener l'enquête, Brunetti voit ses vacances virer au cauchemar. Et dans les brumes de la lagune vénitienne, de bien vilains secrets refont surface...
Recommandé par Françoise qui a aimé « l'histoire avec une intrigue intéressante, ce cher Brunetti et ses comparses, son entourage, mais surtout des personnages humains, touchants et l'irruption plus que d'habitude de l'écologie, la politique, le capitalisme sauvage et la colère de Brunetti à ces propos. Très au-delà d'un simple roman policier, prenant par tous les aspects. »
- « Tu comprendras quand tu seras plus grande » de Virginie Grimaldi 2016
Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, à Biarritz, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme. Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre.
Recommandé par Françoise qui a aimé « L'héroïne avec son évolution, les autres personnages, la fin formidable. Un style peut-être un peu relâché, mais agréable à lire. »
- "Un temps pour vivre, un temps pour mourir » Erich Maria Remarque 1954
Soldat d'une armée allemande à laquelle ses chefs avaient promis la maîtrise du monde et qui compte ses innombrables morts, Ernst Gräber échappe à l'enfer des bombardements à l'occasion d'une permission et quitte le front russe devant Stalingrad pour partir à la recherche de ses parents. Effrayante odyssée : il ne traverse que des villes en ruine et ne voit que des survivants affamés. La rencontre d'une amie d’enfance, Elisabeth, va soudain illuminer la vie d’Ernst.
Recommandé par Françoise
- « Mer agitée à très agitée » Sophie Bassignac 2014
Comment le cadavre d’une jeune femme retrouvée morte dans une crique va-t-elle bouleverser la vie tranquille de Maryline et William Halloway, un beau matin de juillet ? Et celle de Simon Schwartz, l’inspecteur en charge de l’enquête ? Qui est cet étrange Monsieur Herr sur qui pèsent de lourds soupçons ? Dans la petite station balnéaire bretonne en pleine saison estivale, tout va aller de travers et la belle et lente Maryline va devoir jouer serré. En quelques jours, elle devra affronter son amour de jeunesse, protéger son rocker de mari du scandale qui s’annonce, tout en continuant à recevoir les clients de sa maison d’hôte battue par les vents de la côte sauvage. Au fil de ce faux roman policier, l’amour et l’humour passent comme un furet entre les membres d’une famille hors norme emportée avec quelques autres excentriques de passage dans une danse iodée et très rock and roll.
Recommandé par Evelyne qui a aimé cette réflexion douce-amère sur le couple parsemée de belles métaphores.
- « Miniaturiste », « Les filles au lion »,« Les secrets de ma mère » de Jessie Burton:
« Miniaturiste » 2017 : Nella Oortman n’a que dix-huit ans ce jour d’automne 1686 où elle quitte son petit village pauvre pour venir rejoindre à Amsterdam son mari, Johannes Brandt (mariage arrangé). Homme d’âge mûr, il est l’un des marchands les plus en vue de la ville. Il vit dans une opulente demeure au bord du canal, entouré de ses serviteurs et de sa sœur, Marin, une femme restée célibataire qui accueille Nella avec une extrême froideur. En guise de cadeau de mariage, Johannes offre à son épouse une maison de poupée qui représente, en miniature, les neuf pièces de leur propre maison. Nella reçoit l'aide inattendue d'un (ou d'une) miniaturiste local pour réaliser l'ameublement. Le (ou la) miniaturiste, qu'elle ne parvient pas à rencontrer, commence à lui envoyer des poupées et des meubles très réalistes et étrangement précis. Ils semblent même prédire l'avenir et annoncer les dangers qui menacent les personnages, et Nella se demande si l'artiste miniaturiste ne détient pas leur destin entre ses mains.
Le roman a été inspiré par la Maison de poupée de Petronella Oortman exposée au Rijksmuseum d’Amsterdam.
Recommandé par Evelyne qui a aimé la transformation de cette jeune fille naïve en jeune femme responsable, ainsi que la description très détaillée de cette Amsterdam puritaine dans le climat glacé de l'hiver, la rigueur morale voire l'intransigeance religieuse.
« Les filles au lion » 2017 : En 1967, cela fait déjà quelques années qu’Odelle, originaire des Caraïbes, vit à Londres. Elle travaille dans un magasin de chaussures mais elle s’y ennuie, et rêve de devenir écrivain. Et voilà que sa candidature à un poste de dactylo dans une galerie d’art est acceptée ; un emploi qui pourrait bien changer sa vie. Dès lors, elle se met au service de Marjorie Quick, un personnage haut en couleur qui la pousse à écrire.
Elle rencontre aussi Lawrie Scott, un jeune homme charmant qui possède un magnifique tableau représentant deux jeunes femmes et un lion. De ce tableau il ne sait rien, si ce n’est qu’il appartenait à sa mère. Marjorie Quick, à qui il soumet la mystérieuse toile, a l’air d’en savoir plus qu’elle ne veut bien le dire, ce qui pique la curiosité d’Odelle.
La jeune femme décide de déchiffrer l'énigme des Filles au lion. Sa quête va révéler une histoire d’amour et d’ambition enfouie au cœur de l’Andalousie des années trente, alors que la guerre d’Espagne s’apprête à faire rage.
Après Miniaturiste, Jessie Burton compose une intrigue subtile entre deux lieux et deux époques que tout sépare en apparence, tout en explorant, avec beaucoup de sensualité, d'émotion et de talent, les contours nébuleux de la puissance créatrice.
Recommandé par Catherine qui a aimé les trois romans de cette auteure anglaise née en 1982.
« Les secrets de ma mère » 2020 : Un après-midi d’hiver de 1980, en plein coeur de Londres, Elise Morceau rencontre Constance Holden et tombe instantanément sous son charme. Connie, audacieuse et magnétique, est une écrivaine à succès dont le dernier roman va être adapté au cinéma par l’un des plus gros studios d’Hollywood. Elise suit Connie à Los Angeles, la ville par excellence du rêve et de l’oubli. Mais tandis que Connie s’enivre de l’énergie de cette nouvelle vie où tout le monde s’enveloppe de mensonges et tente d’atteindre les étoiles, Elise commence à perdre pied. Au cours d’une fastueuse soirée hollywoodienne, elle surprend une conversation qui l’entraînera à prendre une décision radicale qui pourrait bouleverser sa vie.
Trois décennies plus tard, en 2017, Rose Simmons cherche des réponses sur sa mère, qui a disparu sans laisser de traces alors qu’elle n’était qu’un bébé. Rose a découvert que la dernière personne à l’avoir vue est Constance Holden, une écrivaine oubliée qui s’est retirée de la vie publique alors qu’elle était au sommet de sa gloire. Rose se retrouve irrépressiblement attirée sur la piste de Connie, en quête d’indices sur les secrets de son passé.
Cette histoire lumineuse, au souffle romanesque puissant, nous emporte
dans une quête d’identité remarquablement orchestrée. Au travers de personnages énigmatiques et inoubliables, Jessie Burton nous dévoile les coulisses des milieux littéraire et cinématographique, ainsi que l’envers de la création artistique, de la fiction et de la maternité.
Recommandé par Catherine car elle a trouvé ce roman très fouillé sur le plan de la psychologie des personnages, de l’analyse des sentiments ressentis, la densité de son écriture, comme à chaque fois, chez Jessie Burton.
- « Un territoire fragile » Eric Fottorino 2000
Réfugiée anonyme dans les nuits glaciales de Bergen, Clara Werner a fui l'aveuglante lumière et le soleil écrasant de la médina de Fez, où elle a vécu sous la coupe d’un mari violent qui a meurtri son corps et son âme. Sur sa route chaotique et malheureuse, Bergen est la dernière étape avant le pôle, l'extrémité du globe, la limite de sa géographie intérieure. Comme cette vieille terre ravinée aux entailles profondes, le corps de Clara est le reflet des meurtrissures de son histoire.
Elle croise à Bergen, un homme qui se dit « accordeur de corps humain » qui accorde les muscles et les vertèbres comme un guérisseur de piano rend leur souplesse aux cordes martelées de la table d’harmonie.
Éric Fottorino explore ce territoire fragile sous la peau et rend palpable, avec pudeur et sensibilité, la douleur et la fêlure. Tantôt il fait parler Clara, tantôt c’est l’accordeur qui est le narrateur. Nous passons ainsi de la tourmente, du désespoir, à un homme calme, sensible et doux. Cela crée des rythmes différents dans le déroulement de l’histoire. L’accordeur nous explique Clara à sa façon, suivant ce qu’il sent par les mains, suivant ce qu'il voit de son corps. Il ne cherche qu’à comprendre, qu'à aider.
Recommandé par Evelyne et Catherine qui ont aimé cette écriture très respectueuse et très douce malgré la dureté du sujet de fond.
- « L'homme qui aimait les chiens » de Leonardo Padura 2011
En 2004, à la mort de sa femme, Iván, écrivain frustré et responsable d’un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui promenait sur la plage deux lévriers barzoï. Après quelques conversations, « l’homme qui aimait les chiens » lui fait des confidences sur Ramón Mercader, l’assassin de Trotski qu’il semble connaître intimement.
Iván reconstruit les trajectoires de Lev Davidovich Bronstein, dit Trotski, et de Ramón Mercader, connu aussi comme Jacques Mornard, la façon dont ils sont devenus les acteurs de l’un des crimes les plus révélateurs du XXe siècle. A partir de l’exil de l’un et l’enfance de l’autre, de la Révolution russe à la Guerre d’Espagne, il suit ces deux itinéraires jusqu’à leur rencontre dramatique à Mexico. Ces deux histoires prennent tout leur sens lorsque Ivan y projette ses aventures privées et intellectuelles dans la Cuba contemporaine.
Dans une écriture puissante, Leonardo Padura, raconte, à travers ses personnages ambigus et convaincants, l’histoire des conséquences du mensonge idéologique et de sa force de destruction sur la grande utopie révolutionnaire du XXe siècle ainsi que ses retombées actuelles dans la vie des individus, en particulier à Cuba.
Recommandé par Anne qui a aimé ces 3 histoires mêlées car en racontant la vie romancée de Ramon, l'auteur nous fait éprouver de la compassion pour cet assassin dont la vie a été broyée par une idéologie mensongère.
- « Histoires de la nuit » de Laurent Mauvignier 2020
Il ne reste presque plus rien à La Bassée : un bourg et quelques hameaux, dont celui qu’occupent Bergogne, sa femme Marion et leur fille Ida, ainsi qu’une voisine, Christine, une artiste installée ici depuis des années.
On s’active, on se prépare à fêter les 40 ans de Marion. Au fur à mesure que la journée avance, le ciel se charge, l'angoisse monte, il y a des ombres qui rôdent autour du hameau, le chien de Christine ne répond plus à l'appel puisqu'il a été tué au couteau dans la grange et que des hommes armés finissent par apparaître. Ce sont trois frères qui s'invitent à la fête. Ils viennent du passé de Marion, dont on comprend qu'elle a beaucoup à cacher. Voici un gros roman de 640 pages qu’on pourrait qualifier de "thriller",
Recommandé par Stéphanie qui a eu besoin de temps pour rentrer dans le style particulier de cet auteur, avec ses phrases très longues, mais particulièrement efficace pour dépeindre la psychologie des personnages et surtout leurs contradictions et dilemmes.
- « La petite bijou » Patrick Modiano 2012
Thérèse, la Petite Bijou, est une jeune femme de dix-neuf ans qui croise par hasard dans le métro à la station Châtelet une femme en manteau jaune qui physiquement lui rappelle sa mère, officiellement morte au Maroc depuis plusieurs années. Bouleversée par cette rencontre, elle se met à la suivre jusqu'à sa modeste habitation de la rue du Quartier-de-Cavalerie à Vincennes, sans l'aborder, et évoque son enfance avec cette mère distante et immature — qui était appelée « la boche » —, qu'elle a peu connue et qui l'avait confiée à une institution lorsqu'elle avait huit ans. La Petite Bijou dès lors va pister cette « mère » au cours de cette quête refluant par bribes des souvenirs pénibles. Les épisodes douloureux de son enfance continuent de perturber la jeune femme qui ne réussit pas à vivre sa vie, en étant en perpétuelle quête d'explications sur cet abandon et à la recherche de ses origines familiales. Dans un Paris froid et hostile de la gare de Lyon et du bois de Boulogne mais aussi des environs de la place Blanche et de la rue Coustou où elle habite, plusieurs personnages croiseront l'errance et la recherche d'identité de Thérèse, qui après une ultime rencontre, renaîtra à la vie.
Recommandé par Fanfan, grande admiratrice de Modiano, qui sait tellement bien décrire l'atmosphère étrange, qui règne à Paris, loin des clichés de cartes postales, et également la vie d’anonymes croisés dans le métro, ou la rue. L'ambiance est oppressante et mélancolique. Mais les rencontres de Thérèse la sauveront de l'angoisse dans laquelle elle est plongée.
- « Le royaume » et « Yoga » d’Emmanuel Carrère
« Le Royaume » 2014 : Partant de sa propre expérience, l'auteur imagine les origines de la chrétienté, en se concentrant sur les personnages et les écrits de Paul et de Luc, et en s'interrogeant sur les raisons de son influence toujours vivace deux mille ans après.
Dans « Yoga » 2020, l’auteur raconte sa passion pour la méditation, mais aussi la violente dépression qui l’a conduit en hôpital psychiatrique, ou comment sa vie a basculé, entre dépression bipolaire et rédemption.
Recommandés par Isabelle qui a apprécié, en particulier dans « Yoga » la façon dont Carrère parle de lui-même, se met en scène.
- « L’anomalie » d’Hervé Le Tellier Prix Goncourt 2020
Le mois dernier, Evelyne nous l’avait déjà recommandé. Patrick qui vient de le terminer, voulait ajouter que pour lui c’est un prix Goncourt bien mérité ! Un grand roman où une douzaine de personnages sont confrontés à un événement incompréhensible. Chacun réagit différemment et l’auteur explore avec brio l’ensemble des réactions à cette situation. C’est plus un roman philosophique qu’un roman de science-fiction, un roman virtuose où le rationnel rencontre le magique ! Patrick vous le recommande très chaleureusement, Anne l’a beaucoup aimé également.
Patrick et Catherine ont découvert les romans policiers suédois de Camilla Grebe et vous les recommande tous les quatre ! bien écrits, bien construits et recouverts de prix en Suède et ailleurs !
- « A l’orée du verger » Tracy Chevalier 2016
En 1838, la famille Goodenough s'installe sur les terres marécageuses du Black Swamp, dans l'Ohio. Chaque hiver, la fièvre vient orner d'une nouvelle croix le bout de verger qui fait péniblement vivre ces cultivateurs de pommes. Quinze ans et un drame plus tard, leur fils Robert part tenter sa chance dans l'Ouest. Il y rencontre et travaille pour un botaniste anglais qui lui fait découvrir les arbres remarquables de « Calaveras Grove » en Californie dont ils récupèrent les graines et les jeunes plants pour les replanter dans les parcs et les jardins des châteaux anglais.
Des coupe-gorges de New York au port grouillant de San Francisco, À l’orée du verger nous plonge dans l’histoire des pionniers et dans celle, méconnue, des arbres, de la culture des pommiers au commerce des arbres millénaires de Californie.
Chaudement recommandé par Catherine, cette auteure américaine qui vit en Angleterre qui a acquis sa renommée avec « La jeune fille à la perle ». Un vrai roman d’aventure aux personnages attachants et dans lequel on apprend toutes sortes de choses intéressantes sur la culture des pommiers ainsi que sur l’existence des séquoias géants de Californie qu’on aurait bien envie d’aller visiter, après cette lecture.
- « Séquoias » de Michel Moutot 2018
Milieu du XIXe siècle. Les frères Fleming, trois chasseurs de baleines, natifs de l'île de Nantucket, répondent à l'appel de l'or venu de la lointaine Californie, à l'autre bout des États-Unis d'Amérique. À bord du Freedom, le navire dont ils ont hérité à la mort de leur père, Mercator, Nicholas et Michael forment leur équipage et mettent les voiles. Au terme d'une odyssée de six mois, de New York à Valparaíso, en passant par le cap Horn, les voici en vue de la terre promise. Mais le petit village assoupi dans la baie de San Francisco est devenu une cité grouillante où quelques chanceux descendus de la Sierra les poches pleines de pépites jouent leur fortune dans les tripots, tandis que d’autres se préparent à tenter l’aventure sur leurs traces. C’est le choix que fera Michael, le cadet. Mercator, lui, comprend rapidement que, loin de se tapir seulement dans les montagnes, la fortune est en réalité sous ses pieds, en prélevant quelques séquoias géants négociés avec les indiens des forêts pour construire la ville de San Francisco.
Recommandé par Catherine qui a décidé de rester dans les forêts de Californie, mais cette fois avec un auteur français qui écrit de beaux romans « américains », (aventure et saga d’une famille à travers les USA) et qui a vraiment voyagé avec ces trois frères, en les suivant à la chasse à la baleine, puis en passant le cap Horn avec eux, pour arriver en Californie à la découverte de la porte d’Or et de ses séquoias géants !
Ces belles propositions de lecture vous permettront de rester bien à l’abri et de laisser passer la tempête sanitaire bien loin de vous ! Protégez-vous !
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