Les anciens du TRAIT d'UNION. MIMET

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Rendez-vous loin d'Odile

COMPTE RENDU CAFE DES LECTEURS n°38 - 26/06/2021

 

Se revoir enfin autrement qu’à travers un écran ! Quel plaisir partagé !

En voici la preuve et le souvenir…

 

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Nous avons démarré par la lecture d’extraits de « Les rendez-vous » (2003) et de « Loin d’Odile » (1998) de Christian Oster

 

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« Les rendez-vous » : Cela fait trois mois que Clémence est partie, qu'elle l'a laissé dans le vide, lui, Francis, le narrateur. Alors il l'attend, lui donne des rendez-vous sans l'en informer histoire de se donner un cadre, de combler l'absence, de donner un sens à sa nouvelle vie. L'exercice maniaque de cette attente indolore, désintéressée et stoïque, s'interrompt lorsque Simon, son ami d'enfance, lui demande de l'aider à attendre Audrey, sa femme, envolée depuis trois jours. La situation de Simon met à la portée de Francis non pas tant l'occasion d'une distraction, mais l'adoption d'une attitude nouvelle : attendre une femme ayant quelque chance d'arriver là où on la guette, au contraire de Clémence qui ne viendra plus jamais. Faire basculer sa propre attente dans le domaine du possible le séduit, il accepte d'aider Simon et congédie définitivement Clémence de son existence. S'ensuit l'attente d'Audrey dans l'appartement de Simon, avec les enfants. Un jour, Audrey laisse un message sur le répondeur de Francis et lui donne rendez-vous. Contre toute attente, elle lui apprend qu'elle a quitté Simon pour l'attendre, lui, Francis. Audrey a triché. Francis triche avec Simon. Mais Simon triche également avec Francis en aidant Audrey à se mettre en ménage avec lui. Comédie de moeurs légère et rafraîchissante, " Les Rendez-vous " est au diapason de l'oeuvre de Christian Oster : un roman beau, drôle et émouvant dans sa manière d'explorer l'intimité d'individus qui trébuchent doucement sans jamais tomber.

 

« Loin d’Odile » : Il sera, dans le roman qui va suivre, fortement question d'une mouche. Et, en particulier, de la façon dont le narrateur envisage, à force, de cohabiter avec elle. Il ne s'agit pas pour autant d'un huis clos. Nous quitterons la mouche, tôt ou tard, pour nous rendre à la montagne, afin d'y pratiquer les sports d'hiver. Nous sommes, en effet, aux portes de l'hiver. Le narrateur vieillit. Il est rouillé. Au demeurant il skie, de façon assez spectaculaire, et dans sa vie passent encore des femmes. Elles passent vite. Comme Odile. Mais il s'agit bien d'Odile. « Loin d'Odile est un livre irrésistible. Drôle et percutant. Christian Oster a un regard décalé et une plume maîtrisée. Son univers distille une folie tranquille qui se transforme en norme. » (Marie-Laure Delorme, Le Journal du dimanche) « La lecture de Christian Oster est réjouissante, agréable, intéressante. On y rit beaucoup d'incongruités et de bizarreries qui se trouvent n'être jamais éloignées de notre propre ordinaire. Des signes certains de gravité ponctuent le rire, et parfois le glacent. » (Patrick Kéchichian, Le Monde).

Chaudement recommandé par Catherine, si l’on aime le regard décalé et l’humour absurde !

 

Nous avons ensuite partagé nos coups de cœur :

-       « L’étrangère » de Valérie Toranian (2015)

 

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« Elle tricote. Je sors mon carnet. Raconte-moi précisément ce qui s'est passé dans les convois... Plus tard... Je rêve de recueillir cette histoire qui est aussi la mienne et elle s'y oppose comme une gamine butée. Quand plus tard ? Quand tu auras eu ton bébé. » Aravni garde farouchement le silence sur son passé. Sa petite-fille, Valérie, aimerait pourtant qu'elle lui raconte son histoire, l'Arménie, Alep, Constantinople et Marseille. Dans ce récit qui traverse le siècle, elle écrit le roman de la vie, ou plutôt des vies d'Aravni : de la toute jeune fille fuyant le génocide arménien en 1915 jusqu'à la grand-mère aussi aimante qu'intransigeante qu'elle est devenue, elle donne à son existence percutée par l'Histoire une dimension universelle et rend hommage à cette grand-mère « étrangère » de la plus belle façon qui soit.

Recommandé par Françoise D.

 

-       « Le chant des revenants » de  Jessyn Ward (2017)

 

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Élu Grand Prix des lectrices Elle, Le chant des revenants explore le cauchemar des Afro-Américains au cœur d'une Amérique à l'agonie. Consécration d'une auteure qui s'inscrit dans la droite lignée de Toni Morrison.

Seule femme à avoir reçu deux fois le National Book Award, Jesmyn Ward nous livre un roman puissant, hanté, d'une déchirante beauté, un road trip à travers un Sud dévasté, un chant à trois voix pour raconter l'Amérique noire, en butte au racisme le plus primaire, aux injustices, à la misère, mais aussi l'amour inconditionnel, la tendresse et la force puisée dans les racines.
Jojo n'a que treize ans mais c'est déjà l'homme de la maison. Son grand-père lui a tout appris : nourrir les animaux de la ferme, s'occuper de sa grand-mère malade, écouter les histoires, veiller sur sa petite sœur Kayla.

De son autre famille, Jojo ne sait pas grand-chose. Ces blancs n'ont jamais accepté que leur fils fasse des enfants à une noire. Quant à son père, Michael, Jojo le connaît peu, d'autant qu'il purge une peine au pénitencier d'État.

Et puis il y a Leonie, sa mère. Qui n'avait que dix-sept ans quand elle est tombée enceinte de lui. Qui aimerait être une meilleure mère mais qui cherche l'apaisement dans le crack, peut-être pour retrouver son frère, tué alors qu'il n'était qu'adolescent.

Leonie qui vient d'apprendre que Michael va sortir de prison et qui décide d'embarquer les enfants en voiture pour un voyage plein de dangers, de fantômes mais aussi de promesses...

Avis mitigé d’Anne-Marie qui attendait beaucoup de ce livre qu’on lui avait recommandé.

 

-       « Nos richesses » de  Kaouther Adimi (2017)

 

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En 1935, Edmond Charlot a vingt ans et rêve de créer une librairie-maison d'édition à Alger. Il imagine un espace dédié à la littérature, l'amitié et la Méditerranée. Albert Camus lui offre son premier texte, Jean Giono un nom : Les Vraies Richesses. En 2017, Ryad, étudiant parisien, est recruté pour fermer la librairie algéroise sous le regard vigilant d'Abdallah, le dernier gardien des lieux.
Née en 1986 à Alger, Kaouther Adimi vit aujourd'hui à Paris. Nos richesses est son troisième roman, après L'Envers des autres (prix de la Vocation 2011), et Des pierres dans ma poche.
" Nos richesses sonne comme une splendide déclaration d'amour à la littérature, seul trait d'union entre les époques et les êtres. "

Recommandé par Cécile

 

-       « Jacob, jacob » de Valérie Zénatti (2014)

 

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Jacob, jeune Juif de Constantine, est la fierté de sa mère Rachel. Par son sourire, ses chants, sa générosité, lui seul apporte de la gaîté au sein de la famille Melki, où trop souvent résonne la fureur du père. Mais Jacob est enrôlé en juin 1944. Comme lui, des juifs et des musulmans se battent sur le sol français pour libérer un pays qui n'est pas toujours juste envers eux. La famille de Jacob attend son retour avec impatience. Mais la nouvelle de la mort du jeune homme ouvrira une blessure impossible à refermer.

Née en 1970 à Nice dans une famille juive, Valérie Zenatti part en Israël à l'âge de treize ans. Quelques années plus tard, elle revient en France et se met à l'écriture : d'abord journaliste, elle écrit pour la jeunesse avant de se consacrer à la traduction en français de l'oeuvre d'Aharon Appelfeld.

Recommandé par Françoise D. et Catherine

 

-       « Liv Maria » (2020) et « Ma dévotion » (2018) de Julia Kerninon

 

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« Liv Maria » : Son nom est Liv Maria Christensen. Elle fut l'enfant solitaire, la jeune fille fiévreuse, l'amoureuse du professeur d'été, l'orpheline et l'héritière, l'aventurière aux poignets d'or. Maintenant la voici mère et madone, installée dans une vie d'épouse. Mais comment se tenir là, avec le souvenir de toutes ces vies d'avant ? Faut-il mentir pour rester libre ?

Julia Kerninon brosse le portrait éblouissant d'une femme marquée à vif par un secret inavouable. Et explore avec une grande justesse les détours de l'intime, les jeux de l'apparence et de la vérité.
Née en 1987 à Nantes, Julia Kerninon est l'une des voix importantes de la nouvelle génération d'autrices. Ses précédents livres ont été couronnés de nombreux prix, salués par la critique et traduits à l'étranger. Avec ce cinquième roman, elle affirme encore son talent.

 

« Ma dévotion » : Quelle est la nature du sentiment qui lia toute sa vie Helen à Frank ? Il faut leurs retrouvailles, par hasard à Londres, pour qu'elle revisite le cours de leur double existence. Elle n'espérait plus le revoir et l'on comprend qu'un événement tragique a mis fin à leur relation. Dans un retour sur soi, la vieille dame met à plat ces années passées. Une vie de femme dessinée dans toutes ses subtilités et ses contradictions. Dans ce quatrième roman, Julia Kerninon, qui a obtenu de nombreux prix pour ses précédents livres, déploie ses longues phrases fluides et imagées, d'une impeccable rythmique.

Cette auteure vous est très chaleureusement recommandée par Evelyne.

 

-       « Le cœur à la craie »  de Daniel Picouly  (2005)

 

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Vous souvenez-vous de votre premier coup de foudre ? Eux ne s'en souviennent pas, ils le vivent. Eux, c'est Bonbec et son ami, les deux gamins du Champ de personne. L'un a une poule. L'autre pas. Et à neuf ans, ça change tout. Notre héros se lance dans une course à l'amour : sa petite voisine ; une infirmière ; l'ange de Noël ; Saïda, et même une certaine Marie-Antoinette qui se prétend reine de France. Vous souvenez-vous de votre premier coup de foudre ? Eux ne s’en souviennent pas, ils le vivent. Eux, c’est Bonbec et son ami, les deux gamins du Champ de personne. L’un a une poule. L’autre pas. Et à neuf ans, ça change tout. Notre héros se lance dans une course à l’amour : sa petite voisine ; une infirmière ; l’ange de Noël ; Saïda, et même une certaine Marie-Antoinette qui se prétend reine de France.

Recommandé par Dominique

 

-       « Le serpent majuscule » de Pierre Lemaitre (2021)

 

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« Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l'autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu'une seule balle, bien sûr.»

Dans ce réjouissant jeu de massacre où l'on tue tous les affreux, Pierre Lemaitre joue en virtuose de sa plume caustique. Avec cette oeuvre de jeunesse inédite, il fait cadeau à ses lecteurs d'un roman noir et subversif qui marque ses adieux au genre. Dialogues cinglants, portraits saisissants, scénario impitoyable : du pur Pierre Lemaitre.

Recommandé par Evelyne

 

-       « Peau d’homme » de  Hubert (Auteur) Zanzim (Dessinateur) Zanzim (Coloriste) (2020)

 

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Dans l’Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c’était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une « peau d’homme » ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d’un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d’homme, Bianca s'affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l'amour et la sexualité.

La morale de la Renaissance agit alors en miroir de celle de notre siècle et pose plusieurs questions : pourquoi les femmes devraient-elles avoir une sexualité différente de celle des hommes ? Pourquoi leur plaisir et leur liberté devraient-ils faire l’objet de mépris et de coercition ? Comment enfin la morale peut-elle être l’instrument d’une domination à la fois sévère et inconsciente ?

À travers une fable enlevée et subtile comme une comédie de Billy Wilder, Hubert et Zanzim questionnent avec brio notre rapport au genre et à la sexualité… mais pas seulement. En mêlant ainsi la religion et le sexe, la morale et l’humour, la noblesse et le franc-parler, Peau d’homme nous invite tant à la libération des mœurs qu’à la quête folle et ardente de l’amour.

Recommandé par Stéphanie.

 

-      « Des souris et des hommes » Le chef-d’oeuvre de John Steinbeck, adapté en roman graphique par Rébecca Dautremer. (2020)

 

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États-Unis, 1937 : John Steinbeck publie un court roman qui deviendra un chef-d’oeuvre de la littérature, mondiale. Des Souris et des Hommes, c’est l’histoire de George et Lennie, deux saisonniers qui voyagent à travers la Californie, rêvant d’une vie meilleure. Une histoire magnifique, qui nous raconte l’amitié, l’espoir mais aussi la cruauté des hommes, et qui a profondément ému des millions de lecteurs. France, 2020 : Rébecca Dautremer adapte ce grand classique dans un incroyable roman graphique. Pour cette deuxième collaboration avec les éditions Tishina, après Soie il y a quelques années, elle renouvelle brillamment son univers et sa palette, et pousse plus loin que jamais son talent. Un dialogue intense entre le texte intégral de Steinbeck et l’univers artistique de la plus célèbre des illustratrices françaises.

Chaudement recommandé par Patrick et Catherine : une véritable œuvre d’art graphique à ne pas rater !

 

-       « La splendeur dans l’herbe » de Patrick Lapeyre (2016)

 

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Un homme et une femme parlent ensemble de ceux qui les ont trahis. Ils en parlent sans cesse, à chaque fois qu'ils se revoient. Jusqu'à ce que se noue entre eux, et presque malgré eux, une étrange relation, dont l'accomplissement semble continuellement retardé. Comme si l'envoûtement de la conversation leur faisait oublier tout le reste.

Recommandé par Françoise B.

 

-       « Il était une bergère » de Stéphanie Maubé et Yves Deloison (2020)

 

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La parole iconoclaste d'une éleveuse militante qui défend une agriculture à hauteur d'homme pour une alimentation de qualité. La trajectoire de Stéphanie Maubé est hors du commun. Parisienne née sur l’île de la Cité, elle menait carrière dans l’audiovisuel et le graphisme jusqu’à sa rencontre avec un éleveur de moutons dans le Cotentin. À trente ans, elle décide d’une reconversion radicale. Aujourd’hui, Stéphanie produit des agneaux de grande qualité, dans un site exceptionnel et protégé. Son histoire, c’est celle d’une bergère rebelle qui se bat contre vents et marées pour un futur prometteur.

Recommandé par Catherine : très instructif sur la vie et la condition des éleveurs (et des éleveuses en particulier pas toujours bien accueillies sur le terrain !)

 

-       « Une fille, qui danse » (2011) et « L’homme en rouge » (2019) de Julian Barnes

 

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« Une fille, qui danse » : Au lycée, ils étaient trois amis jusqu'à ce qu'Adrian se joigne à eux. Il était différent, brillant et plus mûr. Tous l'admiraient. Ils croyaient alors vivre dans un enclos et qu'ils seraient bientôt lâchés dans la vraie vie. Pourtant, les jeux étaient faits en partie. À l'université, Tony, le narrateur, fréquenta Véronica et découvrit que le corps des filles est parfois défendu comme la zone d'exclusion d'un pays pour la pêche ! Quelques mois plus tard, il apprit qu'elle sortait désormais avec Adrian. De rage, il leur écrivit une lettre épouvantable. Pourquoi Adrian s'est-il suicidé ? Quarante ans plus tard, le passé qui ressurgit révèle une terrible vérité. Elle bouleversera Tony et chacun des lecteurs d'Une fille, qui danse.

 

« L’homme en rouge » peint par John Sargent en 1881, s'appelait Samuel Pozzi. Né à Bergerac en 1847, il allait vite devenir à Paris LE médecin à la mode, particulièrement apprécié des dames de la bonne société en tant que chirurgien et gynécologue. Beaucoup d'entre elles, dont Sarah Bernhardt, étaient aussi ses maîtresses et le surnommaient "L'Amour médecin". À travers sa vie privée, pas toujours heureuse, et sa vie professionnelle, exceptionnellement brillante, c'est une vision en coupe de la Belle Époque qu'on va découvrir sous le regard acéré de Julian Barnes. Il y a d'une part l'image classique de paix et de plaisirs et, de l'autre, les aspects sombres d'une période minée par l'instabilité politique, les crimes et les scandales. Un grand récit.

Recommandés par Françoise B.

 

-       « Les oubliés du dimanche » (2015), « Changer l’eau des fleurs » (2018) et « Trois » (2021) de Valérie Perrin

 

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Nous avons déjà présenté « Changer l’eau des fleurs » et tous les membres du café des lecteurs l’ont lu mais on vous recommande ses autres livres :

« Les oubliés du dimanche » : Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout, les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d'apprendre à lire. Les deux femmes se lient d’amitié, s'écoutent, se révèlent l'une à l'autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation.

À la fois drôle et mélancolique, un roman d'amours passées, présentes, inavouées... éblouissantes.
Un beau livre sur la mémoire et la transmission, porté par une écriture sensible. Une héroïne originale et attachante, un univers surprenant, une conteuse de grand talent.

 

« Trois » :  1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.

2017. Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?

Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie. Au fil d'une intrigue poignante et implacable, elle nous plonge au coeur de l'adolescence, du temps qui passe et nous sépare.

Recommandé par Evelyne et Patrick, le bonheur d'une longue camaraderie. Un livre que l'on a du mal à quitter tant les personnages sont attachants.

 

 

Belles lectures à tous et à bientôt au cœur de l’été !



04/07/2021
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