Les anciens du TRAIT d'UNION. MIMET

Les anciens du TRAIT d'UNION.            MIMET

Pour le plaisir de lire en ces temps libres !

Compte rendu café des lecteurs n°30 – 14/03/2020

 

En ce début de notre trentième café des lecteurs (Bravo à nous tous !) nous avons lancé notre premier concours d'écriture, comme pour célébrer cet anniversaire de la maturité !

 

Nous vous proposons de profiter de ces temps de confinement pour écrire une nouvelle, un poème, un conte, une histoire ou un texte court, ou toute autre forme à votre choix ...

Et lançons notre premier concours d'écriture, ouvert aux jeunes, (-16ans), et aux adultes.

 

Racontez-nous MIMET ! Mimet en personnage(s) célèbres, inconnus ou inventés, dans les lieux que vous aimez, qu'ils soient d'aujourd'hui ou d’hier, Mimet dans votre imaginaire, Mimet dans son présent, son passé, son futur...

Ou Mimet comme vous le souhaiteriez, en science-fiction, en fantasy, en anticipation... tout est possible ! Laissez votre plume gambader dans notre village !

 

Vous avez jusqu'au 31 juillet pour nous faire parvenir votre production ou vos productions si votre plume est prolixe ou si vous voulez essayer des styles différents, (pas plus de 3000 mots par texte) à l'adresse mail suivante : concours.traitdunion@gmail.com. Le message devra aussi comporter un titre, votre nom, votre âge et votre autorisation à être publié.

Rendez-vous à la fête de la rentrée fin septembre pour la proclamation des résultats, (un 1er prix par catégorie). Une édition des textes sera effectuée.

 

Au travail !  Et n'hésitez pas à faire passer cette information dans votre réseau.

 

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Puis nous avons poursuivi notre voyage en littérature de langue allemande, commencé lors du 29ème café des lecteurs par la lecture à haute voix d’une nouvelle « Une terrible fidélité » extraite du recueil « La cinquième année » de Marlen Haushofer.

Belle écriture, récit émouvant. Recommandé par Evelyne et Catherine

 

Ensuite nous avons resitué les auteurs importants au long des différentes époques de l’histoire allemande et autrichienne du moyen-âge à aujourd'hui.

Vous trouverez ci-dessous le document de travail qui nous a servi de référence à ce sujet  en cliquant sur ce lien : Littérature allemande

 

 

Enfin nous avons présenté les lectures que nous avons faites sur ce thème :

 

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-         « La cinquième année » Marlen Haushofer 1985 : Au cours de la cinquième année de sa vie, une petite fille s'aperçoit que la solitude, la violence ou la mort sont juste en lisière de sa quiétude. Cette sensation, tous les personnages du livre l'éprouveront à leur tour, telle cette femme qui, dans un lit d'hôpital, voit revenir dans un rêve ses appréhensions d'enfants. Comme si l'auteur voulait signifier qu'un jour l'angoisse nous met un fil à la patte, et que par-là, des années plus tard, elle viendra nous reprendre...

C'est avec « le Mur invisible » qu'Actes Sud a révélé au public français, en 1985, le talent de Marlen Haushofer. Toute l’oeuvre de la romancière autrichienne, dont la plupart des héroïnes sont des femmes, est marquée par le surgissement de l'inquiétude et du fantasme dans l'innocence du quotidien.

-          « Nous avons tué Stella » Marlen Haushofer 1986

Quand une jeune fille de vingt ans passe sous les roues d'un camion, qui oserait mettre en doute la version officielle concluant à une mort accidentelle ? Qui, sinon celle qui avait tout prévu et, impuissante ou indifférente, assista jour après jour à l'émergence du drame ? Voici donc la confession de l'épouse trompée qui a épié sur le visage de l'étudiante éblouie par l'amour, après les émois du début, les troubles de la rupture, l'affolement, et pour finir le désespoir. Marlen Haushofer dénonce ici l'hypocrisie d'un couple et son meurtre impuni.

Recommandé par Françoise et Catherine.

 

 

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-         « Eté brûlant » Eduard von Keyserling 1993

Cet été-là, le jeune comte Bill, qui venait d'échouer au baccalauréat, devait découvrir, en même temps que les émois et les consolations de la chair, les exigences cruelles de la passion. Et une trop belle cousine allait, par son soudain mariage, précipiter le jeune comte et son père dans la tragédie. Comme si les promesses de l'été n'étaient qu'un piège perfide.

-         « Le murmure des vagues » 1993

La belle Doralice a quitté son vieux mari, le comte Köhne-Jasky, pour vivre avec Hans, le peintre. Mais au bord de mer, non loin de la maisonnette où les amants se sont réfugiés, la générale von Palikow a loué toute une pension pour y accueillir, le temps de l'été, son abondante famille. Et Hilmar, lieutenant des hussards, futur gendre de la générale, a tôt fait de repérer Doralice... Eduard von Keyserling met en scène, cette fois encore, des personnages d'une aristocratie déjà menacée par les bouleversements de l'histoire. Ses héros, affrontés dans des dialogues subtils où domine l'implicite, font partie d'un paysage traité de manière impressionniste. Et la magie de l'écriture, qui a tant séduit Thomas Mann, joue dès les premières lignes.

-         « Les enfants des beaux jours » 1993

Mélancolique, rêveuse, Irma von Buchow se déprend jour après jour de son époux Ulrich, un homme de devoir avant tout préoccupé par ses obligations de propriétaire terrien.

Tandis qu’Ulrich s’épanouit dans la gérance de ses domaines et l’éducation de leurs deux enfants, la jeune femme sent monter en elle le désir d’une autre vie. Un événement tragique lui fait franchir le pas…

Portrait en clair-obscur d’un couple auquel l’usure du temps porte le coup de grâce, « les Enfants des beaux jours » prononce également le divorce sans rémission du rêve et de la réalité — divorce qui, comme une intime fêlure, parcourt l’œuvre d’Eduard von Keyserling tout entière. Il nous parle également du retour à la vie d’une mère et de al libération d’une femme. Recommandé par Catherine.

 

-         « Le goût des pépins de pommes » Katarina Hagen 2009

 

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A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.

Recommandé par Anne-Marie.

 

-         « Quand la lumière décline » Eugen Ruge 2012

 

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Roman d’une famille, « Quand la lumière décline » retrace l’ascension et la chute de trois générations d’intellectuels d’Allemagne de l’Est. Fervents communistes, les grand-parents Charlotte et Wilhelm décident de rentrer de leur exil mexicain dans la jeune RDA, en 1952, pour participer à la construction de l’État socialiste. Le fils Kurt rentre, lui, de Sibérie, après avoir fui le nazisme à Moscou et frôlé la mort dans un goulag stalinien. Ramenant avec lui son épouse russe Irina, il croit encore au rayonnement des idéaux révolutionnaires.
Alexander, le petit-fils, se sent au contraire à l’étroit dans la patrie d’élection de sa famille, et choisit de passer à l’Ouest, alors que le Mur est sur le point de s’effondrer. Mais pour Markus, l’arrière-petit-fils, toute ces luttes politiques passées ne sont bientôt rien d’autre que l’objet d’ennuyeux cours d’histoire. Et le jour de l’anniversaire des 90 ans du patriarche, tous ces destins vont se croiser, s’affronter, se rencontrer ou se séparer.

Recommandé par Cécile.

 

-         « Terminus Allemagne » Ursula Krechel 2014

 

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Mars 1948, Richard Kornitzer débarque sur le quai de la gare de Lindau, sur les bords du lac de Constance, pour retrouver sa femme. Ils ne se sont pas vus depuis dix ans. D’origine juive, Richard Kornitzer a été mis à l’écart de la société dès 1934, perdant d’abord son emploi de juge, puis ses privilèges de citoyen, à mesure que les lois raciales progressaient dans le pays. Dans la folie nazie qui se prépare, la famille Kornitzer se déchire : les enfants sont envoyés pour leur protection en Angleterre avec l’aide d’une association de quakers, Richard est «obligé de fuir de son plein gré» à Cuba, pendant que Claire reste au pays. Après dix ans d’absence et d’incertitude sur le sort de sa famille, Richard doit maintenant reconstruire parmi les ruines d’une Allemagne vaincue, oscillant entre la peur et l’espoir du lendemain.
Basé sur une histoire vraie, "Terminus Allemagne" est à la fois une fresque historique pleine d’humanité, et un incroyable roman psychologique sur le sentiment d’appartenance et la famille. Recommandé par Cécile.

 

-         « Le diable en France » Lion Feuchtwanger 2012

 

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Seul récit autobiographique d'un des plus grands écrivains allemands de son époque, Le Diable en France retrace l’internement de Lion Feuchtwanger au camp des Milles, près d'Aix-en-Provence. Exilé dès l'arrivée des nazis au pouvoir, Lion Feuchtwanger vit pendant six ans « heureux comme Dieu en France », pour reprendre le dicton germanique. Mais l'enfer commence pour lui avec la débâcle française de 1940, quand il est incarcéré avec d'autres artistes juifs allemands ou autrichiens en exil. Petits et grands malheurs de ces intellectuels arrachés à leur univers, mais aussi cruelle désillusion de cet admirateur de la patrie des droits de l'homme vis-à-vis de la France qui l'a trahi : ce récit est une mise en garde bouleversante contre ce « diable de la négligence, de l'inadvertance, du manque de générosité, du conformisme, de l'esprit de routine »...

Recommandé par Cécile et Catherine, car il complète tout à fait notre visite du camp des Milles dans le cadre des indus3days.

 

-         « Ce que tu as fait de moi » Karine Giebel 2019

 

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Personne n'est assez fort pour la vivre.

Personne n'est préparé à l'affronter, même si chacun la désire plus que tout.
La passion, la vraie… Extrême. Sans limites. Sans règles.

On se croit solide et fort, on se croit à l'abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n'y tombera. Pourtant, il suffit d'un seul faux pas. Et c'est l'interminable chute. Aujourd'hui encore, je suis incapable d'expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j'avais plongé seul...

Cette nuit, c'est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d'interrogatoire. Que s'est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?

Si nous résistons à cette passion, elle nous achèvera l'un après l'autre, sans aucune pitié.
Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu'elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?
Si nous ne cédons pas à cette passion, elle fera de nous des ombres gelées d'effroi et de solitude.
Si nous avons peur des flammes, nous succomberons à un hiver sans fin.
La passion selon Karine Giebel... conduit forcément à l'irréparable.

Présenté par Evelyne qui n’a pas été aussi enthousiasmée  par ce roman de Karine Giebel que par ses précédents romans.

 

Nous terminons par un premier roman, d’une jeune auteure belge que nous avions rencontrée lors de la présentation des auteurs belges au dernier salon des écrivains de Fuveau. Un grand livre, atypique, qu’on dévore d’une seule traite, sans pathos, avec un style magnifique qui dénote de l’histoire noire qu’il raconte et qui nous fait la supporter. Ne loupez pas ce livre coup de poing qui a obtenu plusieurs prix. Recommandé par Patrick et Catherine.

 

-         « La vraie vie » Aline Dieudonné 2018

 

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C’est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu’au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent.
Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l’autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans le cru de l’existence. Elle fait diversion, passe entre les coups et conserve l’espoir fou que tout s’arrange un jour.

D’une plume drôle et fulgurante, Adeline Dieudonné campe des personnages sauvages, entiers. Un univers acide et sensuel.

Nous souhaitons de bonnes lectures à tous avant de se retrouver bientôt, nous l'espérons !



18/03/2020
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