Les anciens du TRAIT d'UNION. MIMET

Chers amis et visiteurs!

 

Alors que les isobares se desserrent (souhaitons-le !) au lieu de se resserrer comme au début du confinement... je vous offre un petit dernier isobares 6 bis pour la route... afin que vous trouviez les réponses aux photos mystère, mots mystère, ainsi que le corrigé du texte de Patrick sur les noms d'auteurs cachés, les résultats du  concours d'orthographe, et que vous profitiez des productions littéraires des quelques futurs auteurs qui ont bien voulu se lancer ! Pour la plupart d'entre eux, c'est sans doute la première fois qu'ils s'essayaient à des jeux de mots, à une écriture ludique et créative et je les encourage à persévérer, contente d'avoir pu, par mes modestes propositions, leur mettre le pied à l'étrier !

 

Le  texte spécial confinement Mimet :

Dans ce texte étaient cachés des noms d'écrivains. La plupart sont des noms d'auteurs classiques mais il y avait aussi un clin d'oeil spécifique aux membres du café des lecteurs avec quelques noms d'auteurs contemporains  présentés pendant nos rencontres. A l'origine, j'en avais mis 30, mais en cherchant, Françoise en a trouvé 3 non prévus. Donc 33 sauf si vous en avez trouvé d'autres. Tenez-nous au courant !

 

Tranches de vie en, (Vian), pays de Mimet

 

Je vous invite à une promenade autour, (Nadeau) de Mimet, (Peter May), ce village si caractéristique avec son château, brillant, (Chateaubriand), dans le soleil couchant, à la rencontre de mimétaines, (Taine), et de mimétains.

Débutons notre balade par le pré vert, (Prévert), qui fait office de stade où des enfants s’entraînent au football en mêlant dribble, (Francesca Mélandri), et passes courtes. Près de là, se trouve la ferme de la tour, (Latour), et non de la cour, (Delacourt), comme disent certains estrangers, à côté de laquelle habite la doyenne du village. Cette doyenne, c’est Line, (Céline), qui cultive avec amour son joli jardin, (Alexandre Jardin). Dans ce jardin, vous y trouverez ce gros artichaut élu « artichaut, (Paul Eluard) de l’année ». Line quant, (Kant), à elle le juge manquant de finesse et trouve ses genêts, (Genet), bien plus élégants et son grand lys bleu, dit « de Rotterdam», (Diderot), plus majestueux. Sa voisine Claude, elle, (Claudel), dont le mari Joseph est mort en, (Morand), 2005 ou dans ces eaux-là, (Zola), préfère la pêche. Elle s’est fait aménager une petite mare dans son jardin dans laquelle un gardon frétille, (Michel Onfray). La mare ! Tine, (Lamartine), son autre voisine s’en plaint beaucoup. Elle attire les moustiques ! Laissons-les à leurs querelles et évitons d’aller vers l’ennemi, (Verlaine), commun le voisin du bout, le mal aimé, (Marcel Aymé), voisin un peu gore, qui, (Gorki), ennuie tout le monde. Il est vraiment mal armé, (Mallarmé), pour la vie celui-là.

De là, nous pourrions continuer notre promenade vers la mairie, mais, (Mérimée), non ! Allons plutôt vers le bois en passant devant le cimetière où git au nord, (Giono), de celui-ci,  Joseph, le mari de Claude, que l’on appelait, allez savoir pourquoi, « Jo de Sartrouville », (Sartre).

Dans le petit bois, nous rencontrons la société des chasseurs de Mimet qui s’entraîne à la chasse avec appeau. Line ère, (Apollinaire), tout près comme toujours, un peu déguenillée, mais portant toujours sa ganse, (Françoise Sagan), verte autour de la taille. Il faut dire qu’elle a un peu perdu la tête. Elle était, il y a bien longtemps, servante esseulée, (Cervantès), au château de St Savournin.

Un petit crochet par la maison de retraite Paul Cézanne, en pleine effervescence en cette période de pandémie. Grand nettoyage de l’escalier avec sa barre javellisée, (Barjavel) pour éviter que le « mal te, (Marcus Malte) prenne ». Ayant pris la barre par le bord, j’essuie, (Borges), mes mains pour vous saluer et vous donnez rendez-vous pour une prochaine ballade.

Patrick

 

Résolution des Photos mystère:

 

 

 

Cet arbuste est un Grevillea Juperina (à feuilles de génévrier, ais-je vu ailleurs) vous pourrez bientôt lui rendre visite dans notre jardin!

 

L'animal qui ressemble à un bébé dinosaure est en fait un tamandua ou fourmilier à collier qui vit dans les forêts tropicales ou les savanes arides, principalement au centre de l'Amérique du Sud. Le piège visuel était que ce qui semblait la tête du dinosaure était en fait la queue du fourmilier!

 

Ceci est un clou de chemin de fer américain, appartenant à Gilles , le mari de Martine, qui vous fait part de ses recherches à ce sujet:

 

"C'est à  Promontory Summit, dans l'Utah, le 10 mai 1869, au niveau de la jonction du chemin de fer qui traverse les États-Unis d'Est en Ouest que fut planté dans la dernière traverse le clou en or ("The Golden Spike") en signe d'achèvement de la première jonction de rails à travers le continent Américain. En fait il y avait 5 clous lors de la cérémonie originale. Deux clous en or de Californie, un clou en argent du Nevada, un clou en acier plaqué d'argent et d'or sur la tête d'Arizona et un clou en acier qui fut réellement planté, les autres clous ont été placés dans des trous aménagés sur la traverse. Les clous en or et argent ne furent jamais réellement plantés dans la traverse qui fut découpée en plusieurs morceaux après la cérémonie."

 

Ce sont bien des peignes à myrtilles ! Bravo à Martine, Nadine, Françoise et Jean-Jacques!

 

Ceci est un savon fait par Martine à base d'huile de coco et de .... marc de café ! il parait que c'est très agréable et exfoliant !

Bravo Martine!

Evelyne avait trouvé que c'était un savon!

 

Ceci est le moteur du Karcher de Marie-Claude, en pleine réparation !

Bravo Nadine!

 

 

Ceci est une pince à couper les baguettes de bois, de plastique, ou baguettes électriques.... Patrick peut vous la prêter si besoin !

Bravo Nadine !

 

Résolution des Mots mystère :

 

1) J'ai beau ne compter qu'une voyelle pour cinq consonnes, il faut encore qu'on me la réduise à l'état de demi-portion! Vengeance  mesquine, sans doute, de la part d'ignares qui sèchent devant les énigmes. Voilà qui devrait vous suffire à deviner qui je suis. Mais en papillon, qu'il m'arrive d'être aussi, je ne vous accorde qu'une minute...

 

Il s'agissait de sphinx, bravo à Nadine et Evelyne!

 

Nous sommes nombreux à être tentés d'écrire sphinx avec un Y à la place du I (y censé être la semi-voyelle de i). Pourquoi? c'est une énigme qui vaut bien celles que le sphinx soumettait aux passants de l'Antiquité. C'est aussi le nom d'un papillon.

 

2) Si un jour les noms propres devaient être acceptés au Scrabble, quels seraient

- le pays le plus lucratif  : le Kazakhstan (40 points)

- les deux pays qui rapporteraient le moins?  : l'Iran ( 4 points) et le Laos (4 points)

 Bravo à Nadine!

 

Concours d'orthographe

 

8 coquilles se sont glissées dans cet extrait de "Souvenirs de l'avenir"  de Siri  Hustvedt

 

"J'emménageais (passé simple et non imparfait: l'action ne dure ni ne se répète) dans une pièce sombre avec un coin cuisine, une chambre plus sombre encore, une salle de bain minuscule carellée (carrelée) de noir et blanc et un cajibi (cagibi) au plafond de plâtre tumescent au 309 de la 109e Rue Ouest pour la somme de deux cents (cent est invariable quand, multiplié, il est suivi d'un autre adjectif numéral) dix dollars par mois. C'était un appartement sinistre, dans un immeuble lézardé, décrépi, fatigué et si j'avais été un tant soit peu différente, vaguement plus sensible aux biens de ce monde ou un rien moins livresque, sa peinture d'un vert-aigre (le trait d'union n'est envisageable qu'entre deux noms de couleur) et ses fenêtres ouvrant sur deux murs de briques sales dans la chaleur fétide de l'été nous auraient découragés (ées, c'est une femme qui parle et ambition est féminin également), mes ambitions et moi, mais le degré de différence nécessaire, si infinitésimal fut-il (fût-il, imparfait du subjonctif et non passé simple de l'indicatif), n'existait pas en ce temps-là. Ugly was beautiful, la laideur était beauté. Je décorai ma location à l'aide des phrases et paragraphes enchanteurs ceuillis  (cueillis) à volonté dans les nombreux volumes que je gardais en tête."

Bravo à Evelyne et Françoise

 

5) Laquelle de ces trois phrases ne souffre d'aucun reproche sur le plan orthographique? Bravo Jean-Jacques, Françoise, Evelyne

1 - Vu les brocards qu'il a eu à affronter durant sa carrière, nul doute que ces éloges ne fussent apparus abracadabrantesques à Jacques Chirac lui-même! Celle-ci est sans faute

2 - Après cet ébouriffant impair à propos des empreintes, police écossaise et médias français avaient l'air empruntés de ceux qui se sont laissé piéger... (c'est l'air qui est emprunté, pas d's, donc)

3 - Le dernier opus d'Astérix fait la part belle à l'adolescence: situation quasi-inédite, propice aux différends, bisbrouilles et algarades entre générations! (pas de trait d'union après quasi quand il est suivi d'un adjectif, seulement avec un nom!)

 

 

6) Rubrique création littéraire

 

A) Un jeu avec des homonymes

Je vous invite à jouer avec les homonymes en écrivant quelques phrases, ou un texte complet, un poème , etc...

1 - mer, maire, mère...

2 -  fond, fonds, (il) fond, (ils)font, fonts...

3 - coq, coke, coque...

4 - col, cols, colle, (ils) collent

 

1 - Evelyne

Il était une fois un comte appelé Maloconte. Il vivait à Vaux le Vicomte. Son compte fut bon lorsqu’il décida de faire le décompte de ses biens : compter, recompter, décompter, tous ces comptes donnèrent lieu à un compte rendu qu’il envoya à la comtesse du Comté de Foix, conteuse à ses heures perdues. Elle décida, elle aussi, de faire le compte de sa fortune. Pour le comptage, elle enrôla les vicomtes du Vicomté de Béarn qui actionnèrent le compteur pour ne pas faire d’erreurs de compte. Toute cette comptabilité donna lieu à un conte publié à compte d’auteur,  que les comtes et vicomtes oralisèrent et transmirent par le biais d’une comptine, qui a donné naissance au compte en banque, compte chèques, compte en ligne, j’en passe et des meilleurs !!!!

 

 

2 - Nadine

11 mai 2020: Enfin libre de sortir et d' aller se promener à pied dans les rues....

Même mon chien s'en réjouit et court dans tous les sens..il est bête comme ses pieds!

J'ai bien failli perdre pied ! Après toutes ces semaines à travailler d'arrache-pied à la maison, je rêve d 'aller dans mon petit pied-à-terre en Bourgogne.

J'ai fait des pieds et des mains pour essayer de m'y rendre pendant le confinement, mais ce n'était pas possible !

Maintenant, je fais un pied-de-nez  à la vie !

 

 3 - Françoise

Alors, qui s'y colle ?

Moi, 

Avec mon faux-col,

J'ai franchi, à vélo, le col

Du Perthus !

Mais le pneu a crevé,

Je n'avais plus de colle

Pour coller mes rustines !

La malchance me prend

Au collet. 

Qui va m'aider ? Je colle !

Pas de bol

Pour ma pomme...

 

 

La mer monte et redescend,

C'est la marée, mon enfant ;

Ta mère te le dit

Avant de te mettre au lit.

Ton papa va repartir :

Il a été élu maire.

 

Moralité

Le maire a embrassé la mère 

Et repris la mer !

 

 

Sur une coque de noix 

Oh, là, là, je me noie ! 

Le coq a mangé la noix 

Et comme il fait froid, 

Mettons au feu coke et boulets.

 

Moralité : 

Le coq a cassé la coque 

Le coke a brûlé les noix !

 

 

Ainsi font, font, font

Les trois petits patapons .

Mais du problème, où est le fond ?

Dans l'argent de l'agent 

qui a perdu les fonds !

On touche ainsi le fond...

Alors, qu'est-ce qu'ils font ?

Leur courage fond  

Comme neige au soleil

Donnant ruisseaux et fonts ;

Et ron, ron, ron, petit patapon.

 

 

4 - Patrick

Plutôt artisan qu’artiste !

Moi artiste, certes non ! Mais un artisan tissant carrément son carré de tissu d’un are avec ardeur en un quart d’heure, pour juste quelques arrhes versées, ne vaut-il pas un artiste sans même l’art d’un cardeur ?

Arrêtez-moi ! Arrêtez mes émois, mais l’artisan gantier avec tout l’art de son hard[1] pourrait tresser la hart[2] du pendu avant même que le triste artiste stressé n’ait pu même peindre l’arête du poisson, l’ars[3] du cheval ou la fleur de l’artichaut. Chaud devant !

Morale : Ce n’est pas du lard mais de l’art et il vaut mieux un artisan sûr de son art qu’un artiste à l’arrêt.

 

 

 

 

5 - Catherine

 

Ho, oh !

 

Ohé, du bateau !

Les os transis dans ces mornes eaux

Alors que ce hauturier m’ignore

O rage, ô désespoir !

Autant en emporte le vent !

Vais-je être ostracisée

Au firmament des otaries ?

J’observe des ovnis oranges

Bien haut au-dessus de l’océan

Dois-je m’orienter vers l’ophtalmo ?

Au désespoir

Toute autorité ôtée

Au lieu d’avoir perdu les eaux

J’ai voulu aller les prendre (les eaux)

Et deviens otage de ces horribles eaux (ou de ces eauxribles)

Sous l’œil olé-olé des hôtes de nos cieux

Faisant la hola devant cet olibrius

Ote-toi de mon horizon 

Sinon je t’enferme au zoo!

Avant de prononcer mon oraison funèbre

En belle langue d’oc ou d’oil 

Ornez-moi de guirlandes d’aulx

Achetées au marché de pas d’i, pas d’o

Orientez-moi vers l’astre d’or

Offrez-moi les orties ou l’oseille

Osez l’osso-buco orthodoxe ou authentique

Oyez, braves gens, vous serez ovationnés

Si en officiant, vous arborez,

Un ostensible oriflamme

M’ôtant de l’ornière d’Orphée

Et de sa descente aux enfers !

Oh ! Ho !

 6 - Evelyne

 

Ah, le pied !!

 

Jean Pied-Reu prenait enfin son pied. Il avait pris sa retraite anticipée après avoir travaillé d’arrache-pied. Son père lui avait mis le pied à l’étrier, et lui, avait mis sur pied la partie soin des pieds. Mais son directeur lui coupa l’herbe sous les pieds. Aussi, décida-t-il de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière. Résultat, il se trouva mis à pied, et lui, le colosse aux pieds d’argile, après avoir traîné des pieds, car ne sachant pas sur quel pied danser se trouva remplacé au pied levé. Un matin, après s’être levé du pied gauche, il fit un croche-pied à son directeur et prit la décision de ne plus se laisser marcher sur les pieds. Il choisit de partir sur une île (il avait, en effet le pied marin mais les pieds plats), d’y trouver un pied-à-terre, de s’allonger sur une plage les doigts de pied en éventail et d’attendre de trouver chaussure  à son pied, pour repartir du bon pied. C’était mieux que de se tirer une balle dans le pied !!

 

 

 7 - Françoise

Roland était un pauvre hère :

Il avait les pieds plats

Et il mettait souvent

Les pieds dans le plat !

Son frère le mit au pied du mur

Et lui dit : tu n'as pas

Les pieds sur terre !

Attends-moi de pied ferme ;

Que je vienne,

À pied, à cheval ou en voiture,

Pied au plancher,

J'enlève ton épine du pied.

Et toi, ne traîne pas les pieds :

Tu dois retomber sur tes pieds,

Alors, prends ce que je te dis

Au pied de la lettre

Et ne perds pas pied !

 

Roland, malfrat au petit pied

Qui ne se mouchait pas du pied

Avait oublié son pied-de-biche.

Alors, lâchant pied, il criait, cassait les pieds

De Pierrot puis rampait à ses pieds.

C'était un colosse aux pieds d'argile,

Pourtant habitué à travailler

D'arrache pied.

Jamais les deux pieds

Dans le même sabot,

Toujours sur le pied de guerre.

 

Pierrot lui avait mis le pied

À l'étrier.

Roland lui avait juré de garder

Les pieds sur terre et

De ne plus jamais

Prendre ses rêves

Au pied de la lettre.

Il travaillait d'arrache-pied

Pour s'acheter

Un pied à terre,

Retomber sur ses pieds

Et trouver chaussure à son pied

Même sans vivre sur un grand pied.

 

Roland avait peur

De perdre pied

Et  de se retrouver

Six pieds sous terre,

Pieds et poings liés ;

Ou, dans une barque,

Sans avoir le pied marin,

De ne pouvoir débarquer

À pied sec

Pour être à pied d'oeuvre

Sans lâcher pied.

 

Pourquoi m'avoir coupé l'herbe

Sous les pieds ?

Gronda Pierrot.

Nous étions sur le même pied,

Partant du bon pied,

Je lui ai tenu les pieds chauds,

Et il m'envoie

Le coup de pied

De l'âne !

Je m'y suis pris comme un pied !

Roland, ne remuant ni pied ni patte,

Mérite une mise à pied

Ou un bon coup de pied

Où je pense !

J'ai fait le pied de grue dans son chalet

De plain-pied

Au pied du Galibier

À sécher sur pied

Et lui, où traîne-t-il ses pieds ?

 

Mais Roland,

Ne sachant sur quel pied danser,

Vêtu d'une parka pied de poule

Et d'un pantalon pied de coq,

Des santiags aux pieds,

Qu'est-ce qu'il fait ?

Il nargue les piétons,

Leur fait des pieds de nez

En criant "c'est le pied !"

Il passe du temps

À épier les pieds

Des passantes en nu-pieds :

Il prend son pied.

 

Moralité

Pierrot, Roland

Qui sera mis à pied ?

Le premier remis sur pied

Qui marchera à cloche-pied

Sans tomber

Aura gagné

8 - Catherine

 

A pied d’œuvre

 

Finis, les doigts de pied en éventail, allez ! Au travail ! et d’arrache-pied, s’il vous "pied"….

Mettons-nous sur le pied de guerre, et soit en mettant les pieds dans le plat soit sur la pointe des pieds, attrapons ce crayon et écrivons, sans nous y prendre comme un pied.

Tant pis si au début nous ne savons pas sur quel pied danser, faisons des pieds et des mains pour ne pas rester les deux pieds dans le même sabot, ou encore pieds et poings liés devant la feuille blanche.

Partons du bon pied, évitons de nous lever du pied gauche et nous finirons par retomber sur nos pieds.

Que risquons-nous ? Pas une mise à pied…!

Ne nous laissons pas marcher sur les pieds, coupons l’herbe sous le pied des critiques et attendons-les de pied ferme !

Mettons sur pied un récit à pied d’égalité avec les grands auteurs, et au pied du mur, pied au plancher, faisons des pieds et des mains pour décoller du pied de la lettre.

Ce faisant, à pied d’œuvre, nous trouverons chaussure à nos pieds, plus … : un récit qui nous correspond.

Pas comme ceux, qui, traînant des pieds, se tirent une balle dans le pied, se voient déjà six pieds sous terre, un pied dans la tombe, partir les pieds devant, lèvent le pied et ne veulent plus y remettre les pieds, dans leur chambre d’écriture !

Gardons les pieds sur terre ou ayons le pied marin, et bon pied, bon œil, voyons si c’est le pied ou non…

Ca fera les pieds au casse-pied, bête comme ses pieds, si, vêtu de pied en cap, ayant un pied dans la place, nous pouvons le remplacer au pied levé pour rédiger son apostrophe. Il en tombera à nos pieds, car nous lui aurons ôté une épine du pied !

Plus de croche-pied à attendre de sa part, ni de pied de nez et même s’il a le pied lourd ou qu’il écrit comme un pied, il pourra, grâce à nous, faire du pied aux éditeurs, à nouveau de plain-pied avec la notoriété !

Il ne nous cassera plus les pieds, dans sa veste pied-de-poule, ni ne viendra nous perturber dans notre pied à terre d’écriture, en faisant le pied de grue à notre porte.

Alors, nous pourrons remettre sur pied notre projet littéraire et cette fois, nous ne perdrons pas pied !

 

Bravo à tous ces contributeurs-écrivants et un chaleureux encouragement à poursuivre sur cette lancée!

 

 

Nous voilà donc rentrés dans un déconfinement progressif et pour ma part, il va falloir reprendre la marche et le vélo, car comme une partie des français, j'ai pris du poids et les travaux d'Hercule dans le jardin, n'ont pas suffit a compenser les bons desserts....

 

 

N'ayant pas de chat, je ne peux pas "finasser" sur la balance, qui, pour satisfaire les absolus de la vérité, me l'envoie en pleine figure!

  

 

Nous allons croiser beaucoup de masques, puisque telle va être notre nouvelle mode, certains dans une utilisation inattendue...

 

 

Nous allons pouvoir partir modestement en vacances ou aller au restaurant "revisité"

  

 

  Il va nous falloir continuer à réfléchir à ce qui devrait changer...

  

 

Et si nous entendons trop "d'âneries", il y aura toujours cette solution...

 

Je vous souhaite un bon retour, mais prudent, vers la vie sociale, espérant avoir allégé, modestement, vos temps de confinement  et vous offre cette jolie phrase à charger dans vos bagages...