Les anciens du TRAIT d'UNION. MIMET

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Le discours du Samouraï à Broadway

Compte-rendu café des lecteurs n° 52 - 10/12/22

 

Nous avons commencé ce partage par la lecture d’extraits légers de « Samouraï » Fabrice CARO (2022). C’est le troisième roman de l’auteur après « Le discours » (2018) et « Broadway » (2020)

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« Samouraï » : « Tu veux pas écrire un roman sérieux ? ». Telle est la question qu’elle a posée à Alan, avant de le quitter pour un universitaire spécialiste de Ronsard. Depuis, Alan cherche un sujet de « roman sérieux ». Il veut profiter de l’été qui commence pour se plonger avec la discipline d’un guerrier samouraï dans l’écriture d’un livre profond et poignant. Ça et s’occuper de la piscine des voisins partis en vacances. Or bientôt l’eau se met à verdir, de drôles insectes appelés notonectes se multiplient à la surface…

Il y a chez Fabrice Caro une grâce douce-amère, une façon élégante et désopilante de raconter l’absurde de nos vies.

Nous vous conseillons ces lectures très humoristiques qui aident à se ré oxygéner !

 

Ensuite nous avons échangé nos impressions sur deux livres sur lesquels nous étions partagés :

- « La nuit des pères » Gaëlle JOSSE (2022)

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Appelée par son frère Olivier, Isabelle rejoint le village des Alpes où ils sont nés. La santé de leur père, ancien guide de montagne, décline, il entre dans les brumes de l'oubli.
Après de longues années d'absence, elle appréhende ce retour. C’est l'ultime possibilité, peut-être, de comprendre qui était ce père si destructeur, si difficile à aimer.
Entre eux trois, pendant quelques jours, l'histoire familiale va se nouer et se dénouer.
Sur eux, comme le vol des aigles au-dessus des sommets que ce père aimait par-dessus tout, plane l’ombre de la grande Histoire, du poison qu’elle infuse dans le sang par-delà les générations murées dans le silence.

Les voix de cette famille meurtrie se succèdent pour dire l’ambivalence des sentiments filiaux et les violences invisibles, ces déchirures qui poursuivent un homme jusqu'à son crépuscule.

Des réserves pour Evelyne, des encouragements à lire pour Catherine

 

- « Vivre vite » Brigitte GIRAUD, Goncourt 2022

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En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l'accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s'étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu'à produire l'inéluctable. À ce point électrisé par la perspective du déménagement, à ce point pressé de commencer les travaux de rénovation, le couple en avait oublié que vivre était dangereux. Brigitte Giraud mène l'enquête et met en scène la vie de Claude, et la leur, miraculeusement ranimées.

Des encouragements à lire pour Evelyne et Catherine, des réserves pour Anne et Patrick

Nous espérons que d’autres vont tenter cette lecture et venir ajouter des arguments à nos échanges partagés !

 

Nous avons reparlé de deux merveilleuses lectures :

- « Du domaine des murmures » Carole MARTINEZ (2011)

- « Syngué sabour - pierres de patience » Atiq RAHIMI (2008)

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- « Le baiser de l’ogre » Elisa Roch  (2019)

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Amaury Marsac, chef de groupe à la Criminelle, découvre dans le hall d’un immeuble sa plus jeune équipière, Lise Brugguer, gisant entre la vie et la mort. Près d’elle, un cadavre d’homme à la tête explosée, mais pas d’arme.

Avant de sombrer dans l’inconscience, Brugguer lui révèle qu’elle a une fille de trois ans, qui est peut-être en danger, et que lui, Marsac, doit veiller sur elle.

Marsac est stupéfait d’apprendre l’existence de cette enfant. Et quand il la rencontre, petite fille muette aussi mystérieuse qu’attachante, la protéger devient son obsession. Mais pourquoi Brugguer était-elle dans ce hall ? Quelles étaient ses relations avec la victime, vermine criblée de dettes ? Et qui pourrait en vouloir à cette petite fille ?
Marsac va devoir démêler les faux-semblants et déterrer les secrets du passé de son équipière pour percer la vérité. Et vaincre l’Ogre…

Recommandé par Catherine

 

- « Le goûter du lion » Ito OGAWA (2022)

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Ce qui fait de ce livre grave et pudique un roman solaire, c’est d’abord le lieu : l’île aux citrons dans la mer intérieure du Japon, qu’il faut gagner en bateau ; et encore, l’image magnifique de l’union de la mer, du ciel et de la lumière : la mer scintillante, illuminée par un incroyable sourire, surplombée par la Maison du Lion, ce lieu de paix où Shizuku a choisi de venir pour vivre pleinement ses derniers jours en attendant la mort.

Avec elle, nous ferons la connaissance des pensionnaires – ses camarades, ses alliés et pour tout dire, sa nouvelle. En leur compagnie, il y aura aussi les goûters du dimanche où grandit peu à peu son amour de la vie quand on la savoure en même temps qu’un dessert d’enfance, une vie qui aurait le goût de la fleur de tofu, d’une tarte aux pommes ou des mochis-pivoines.
Avec une grande délicatesse d’écriture, Ogawa Ito entraîne peu à peu Shizuku sur un chemin de poésie  apaisé comme pour dire la gratitude d’exister.

Chaudement recommandé par Catherine

 

- « La mémoire fantôme » Frank THILLIEZ (2008)

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Quatre minutes. C'est le temps d'un souvenir pour Manon. Après, tout s'efface.Dans ces conditions, pas facile pour Lucie HENNEBELLE, lieutenant à la brigade criminelle de Lille, de trouver par qui la jeune femme vient d'être agressée. Et de comprendre la signification des mots gravés au creux de sa paume : "Pr de retour".
Lucie le pressent, la clé de cette affaire jamais résolue réside dans la mémoire fragmentée de Manon. Une mémoire à laquelle plus personne n'a accès…

Recommandé par Françoise D.

 

- « Lettres d’amour sans le dire » Amanda STHERS  (2020)

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« On m’a dit qu’au Japon, les gens qui s’aimaient ne se le déclaraient pas. Qu’on évoquait l’état amoureux comme une chose qui dépasse les êtres, les enveloppe, les révèle ou les broie. On ne dit pas "je t’aime" mais "il y a de l’amour", comme il y a du soleil.
Je ne sais pas si vous aimeriez me revoir ou m’écrire. Il y a mon nom et mon adresse au dos de cette enveloppe et toute ma vie à l’intérieur. Je suis prête à ce que vous ne vouliez rien en faire. J’espère pourtant que vous comprendrez ce que je ne vous dis pas. »

Alice est une femme empêchée, prisonnière de ses peurs et de ses souvenirs. Jusqu’au jour où un masseur japonais, d’une délicatesse absolue, la réconcilie avec son corps, avec elle-même. Et lui fait entrevoir, soudain, la possibilité du bonheur.

Recommandé par Françoise B. et Catherine

 

- « Registre des morts » Patricia CORNWELL (2007)

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Lorsqu'elle s'installe à Charleston, en Caroline du Sud, pour y ouvrir avec sa nièce Lucy et Pete Marino un cabinet de médecine légale, Kay Scarpetta croit commencer une vie idéale. Mais très vite, elle entre en conflit avec des politiciens locaux et on cherche à saboter son projet.
Débute alors une série de morts violentes sans autre lien entre ces affaires qu'une certaine patiente d'un prestigieux hôpital psychiatrique de Nouvelle Angleterre.
D'autres noms s'ajouteront au Registre des morts, peut-être même celui de Kay...

Recommandé par Françoise D.

 

- Nature morte » (2011) et « Le beau mystère »(2020) Louise PENNY

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« Nature morte » : L’inspecteur Armand Gamache, qui dirige la brigade des homicides de la Sûreté du Québec, est chargé de l’enquête. Ce meurtre est déroutant. Qui voudrait voir morte une vieille dame aussi gentille ? Le mystère s’épaissit à mesure que l’on met au jour des œuvres d’art que la victime a longtemps gardées secrètes. Rustiques, primitives et troublantes, ces peintures touchent différemment tous ceux qui les voient.

Le meurtrier est-il dissimulé dans le tableau ? Son mobile l’est-il également ? Est-ce un pur hasard si la victime avait décidé, quelques jours avant le meurtre, d’exposer son œuvre pour la première fois ? À mesure que l’inspecteur Gamache approfondit son enquête, il découvre de sombres secrets enfouis et déterre d’affreux souvenirs. Quelque part, dans le joli village de Three Pines, quelqu’un n’est pas ce qu’il paraît être.

« Le beau mystère » : Caché au creux d’une foret sauvage du Québec, le monastère Saint-Gilbert-entre- les-Loups n’admet aucun étranger. Vingt-quatre moines y vivent cloîtrés. Ils cultivent des légumes, élèvent des poules, fabriquent du chocolat et prient… Ironiquement, la communauté qui a fait vœu de silence est devenue mondialement célèbre pour ses chants grégoriens, dont l’effet est si puissant qu’on le nomme "le beau mystère".
L’harmonie est rompue par l’assassinat du chef de chœur et l’intrusion de l’inspecteur Gamache et de son adjoint Jean-Guy Beauvoir. Les enquêteurs cherchent l’accroc dans ces vies consacrées à l’amour de Dieu, mais cette retraite forcée les place aussi face à leurs propres failles. Pour trouver le coupable, Gamache devra d’abord contempler le divin, l’humain, et la distance qui les sépare.

Recommandés par Anne et Catherine

 

- « Le camp des autres » (2017) et « Marcello & Co » (2022) Thomas VINAU

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« Le camp des autres » : Gaspard et son chien s'enfuient dans la forêt. L'enfant à peur, il a froid, il a faim, il trébuche, il se cache. Il est blessé. Un homme le recueille. Qui est-ce Jean-le-blanc ? Un sorcier, un contrebandier, un professeur ? Avec lui, et d'autres récalcitrants - ceux de la caravane à Pépère qui défraya la chronique au début de XXe siècle - Gaspard va découvrir la vie en marchant sur le monde.

"Je l'ai gardé au chaud cette histoire qui poussait, qui grimpait en nœuds de ronce dans mon ventre en reliant, sans que j'y pense, mes rêves les plus sauvages venus de l'enfance et le muscle de mon indignation. Alors j'ai voulu écrire la ruade, le refus, le recours aux forêts", explique Thomas Vinau à propos de ce quatrième roman puissant, urgent, minéral.

« Marcello & Co » : Voilà l’histoire de l’insistante et hasardeuse collision entre un étudiant tordu et un vieux loup de mer mystérieux. L’histoire de certains qui ont eu vingt ans en l’an 2000 sans trop savoir quoi en faire. L’histoire du fantôme de Marcello Mastroianni. D’un retour vers le futur. D’une enquête sans inspecteur Gadget. D’un jardin secret et d’une étrange tripotée de bestioles. D’une errance, qui pourrait bien finir par se transformer en un chemin. Recommandés par Françoise B. et Catherine

 

- « La dernière fugitive » (2013), « L’orée du verger » (2016), « Prodigieuses créatures » (2010), « La jeune fille à la perle » (2002) Tracy CHEVALIER

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« La dernière fugitive » : Quand Honor Bright se décide à franchir l'Atlantique pour accompagner, au cœur de l'Ohio, sa sœur promise à un Anglais fraîchement émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d'une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l'Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu'enchanteresse ; rien dans cette terre ne résonne pour elle d'un écho familier. Sa sœur emportée par la fièvre jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau Monde. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur. Parmi eux, Donovan, «chasseur d'esclaves», homme brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments. Mais Honor se méfie des voies divergentes. En épousant un jeune fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu'au jour où elle découvre l'existence d'un «chemin de fer clandestin», réseau de routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada.
Portrait intime de l'éclosion d'une jeune femme, témoignage précieux sur les habitudes de deux communautés méconnues – les quakers et les esclaves en fuite .

« Prodigieuses créatures » : Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces "prodigieuses créatures" dont l'existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d'un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique, exclusivement composée d'hommes, qui la cantonne dans un rôle de figuration.

Mary Anning trouve heureusement en Elizabeth Philpot une alliée inattendue. Celte vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l'accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d'une rivalité, elle reste, face à l'hostilité générale, leur meilleure arme.

Tracy Chevalier raconte, dans Prodigieuses Créatures, l'histoire d'une femme qui, bravant sa condition et sa classe sociale, fait l'une des plus grandes découvertes du XIXe siècle.

« A l’orée du verger » : En 1838, la famille Goodenough s'installe sur les terres marécageuses du Black Swamp, dans l'Ohio. Chaque hiver, la fièvre vient orner d'une nouvelle croix le bout de verger qui fait péniblement vivre ces cultivateurs de pommes. Quinze ans et un drame plus tard, leur fils Robert part tenter sa chance dans l'Ouest et sa soeur Martha n'a qu'un rêve : traverser l'Amérique pour lui confier un lourd secret. Des coupe-gorge de New York au port grouillant de San Francisco, « A l'orée du verger » nous plonge dans l'histoire des pionniers et dans celle, méconnue, des arbres, de la culture des pommiers au commerce des arbres millénaires de Californie.

Recommandés par Marie-Claude

 

- « La révolution française expliquée à ma petite fille » Michel VOVELLE (2006)

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Michel Vovelle s’attache ici à expliquer les enjeux majeurs de la Révolution française à sa petite-fille, une gamine qui ne connaît pas grand-chose à cette question éminemment complexe. Dans un jeu de questions-réponses très vivant, l’auteur nous offre simultanément une synthèse et une approche brillante de la période 1789-1799. Des sans-culottes aux jacobins, du destin de Louis XVI à l’éclaircissement de la nature de la carmagnole, de Robespierre à la Terreur… autant de points capitaux qui rafraîchiront la mémoire des adultes et stimuleront la soif de connaissance des plus jeunes.

Recommandé par Virginie

 

Le « classique » présenté par Virginie a été « L’homme qui plantait des arbres » de Jean GIONO (1953)

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- « Le génie de la laïcité » Caroline FOUREST (2018)

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La laïcité est devenue un enjeu mondial et passionnel. On lui fait dire n’importe quoi. Il y a ceux qui voudraient l’adapter à l’Islam, l’accommoder, l’ouvrir ou tout céder. Et ceux qui, au contraire, voudraient interdire le voile à la plage ou à l’université. « Ni capitulation, ni persécution », disait Ferdinand Buisson, un des pères de l’école laïque. C’est la ligne de ce livre. Il répond aux faux-procès, dévoile la guerre culturelle menée par les partisans du modèle américain, retrace l’histoire de la loi de 1905 et de l’école laïque jusqu’à nos jours, éclaire les lignes de fractures, et propose un manifeste pour une politique réellement laïque, fidèle à l’esprit de la Séparation.

Lucide, limpide et indispensable, cet ouvrage défend une vision combattive et équilibrée du modèle français de laïcité, qui n’est pas un glaive, mais un bouclier.

Recommandé par Christian et Catherine

 

- « Ceux qui partent » Jeanne BENAMEUR (2019)

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Tout ce que l'exil fissure peut ouvrir de nouveaux chemins. En cette année 1910, sur Ellis Island, aux portes de New York, ils sont une poignée à l'éprouver, chacun au creux de sa langue encore, comme dans le premier vêtement du monde.

Il y a Donato et sa fille Emilia, les lettrés italiens, Gabor, l'homme qui veut fuir son clan, Esther, l'arménienne épargnée qui rêve d'inventer les nouvelles tenues des libres Américaines.
Retenus un jour et une nuit sur Ellis Island, les voilà confrontés à l'épreuve de l'attente. Ensemble. Leurs routes se mêlent, se dénouent ou se lient. Mais tout dans ce temps suspendu prend une intensité qui marquera leur vie entière.

Face à eux, André Jonsson, New-Yorkais, père islandais, mère fière d'une ascendance qui remonte aux premiers pionniers. Dans l'objectif de son appareil, ce jeune photographe amateur tente de capter ce qui lui échappe depuis toujours, ce qui le relierait à ses ancêtres, émigrants eux aussi. Quelque chose que sa famille riche et oublieuse n'aborde jamais.
L'exil comme l'accueil exigent de la vaillance. Ceux qui partent et ceux de New York n'en manquent pas. A chacun dans cette ronde nocturne, ce tourbillon d'énergie et de sensualité, de tenter de trouver la forme de son exil, d'inventer dans son corps les fondations de son nouveau pays.

Recommandé par Marie-Cécile

 

- « La vie clandestine »  Monica SABOLO (2022)

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La vie clandestine, c’est d’abord celle de Monica SABOLO, élevée dans un milieu bourgeois, à l’ombre d’un père aux activités occultes, disparu sans un mot d’explication. C’est aussi celle des membres du groupe terroriste d’extrême gauche Action directe, objets d’une enquête romanesque qui va conduire la narratrice à revisiter son propre passé.
Comment vivre en ayant commis ou subi l’irréparable ? Que sait-on de ceux que nous croyons connaître ? De l’Italie des Brigades rouges à la France des années 80, où les rêves d’insurrection ont fait place au fric et aux paillettes, La vie clandestine explore avec grâce l’infinie complexité des êtres, la question de la violence et la possibilité du pardon.

Recommandé par Catherine

 

Prochain café des lecteurs :  samedi 7 janvier 2023

Bonne fin d’année éclairée par de belles lectures !



18/12/2022
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