Les anciens du TRAIT d'UNION. MIMET

Les anciens du TRAIT d'UNION.            MIMET

Ici, ça va !

COMPTE-RENDU CAFE DES LECTEURS N°55 – 4/03/23

 

Nous commençons par faire connaissance avec Thomas VINAU - lecture d’extraits de « Ici ça va »

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« Ici ça va » (2012) Un jeune couple s'installe dans une maison en apparence abandonnée. Leur idée ? La rénover. Tandis qu'elle chantonne et jardine, lui, à pas prudents, essaie - en remuant les murs et la poussière - de retrouver ses souvenirs dans ce lieu qu'il habita enfant, avant que la mort soudaine de son père coupe le temps en deux. Dans ce paysage d'herbes folles et de rivière, ce sont les gestes les plus simples, les événements les plus ordinaires qui vont réenchanter la vie. La petite voisine, la canne à pêche, les ragondins, le mélodica, le frère...

Dans ce roman, aérien et grave, Thomas Vinau aborde avec la légèreté d'un peintre d'estampes la douleur de l'absence, la fragilité de l'existence, l'art du recommencement.

« Le camp des autres » (2017) Gaspard et son chien s'enfuient dans la forêt.
L'enfant a peur, il a froid, il a faim, il trébuche, il se cache. Il est blessé. Un homme le recueille. Qui est-ce Jean-le-blanc ? Un sorcier, un contrebandier, un professeur ? Avec lui, et d'autres récalcitrants - ceux de la caravane à Pépère qui défraya la chronique au début de XXe siècle - Gaspard va découvrir la vie en marchant sur le monde.

 « Nos cheveux blanchiront avec nos yeux » (2011) Walther quitte la femme qu'il aime pour aller vagabonder du nord au sud, des Flandres laiteuses jusqu'à l'Espagne éclatante. Un voyage qui finira par le ramener presque par hasard à l'essentiel, vers celle qui a su le laisser partir et attendre leur enfant. Composé d'instantanés d'une grande délicatesse, ce roman est conçu en deux parties : les jours d'errance puis la vie à demeure, les lointains dépaysants et l'art des petits riens.

« La part des nuages » (2014) Joseph, 37 ans, mène sa barque comme tout le monde. Atteindre le soir, le lendemain. La fin du mois. Les prochains congés. Finalement, rien n’a changé depuis l’enfance. Mais il n’est plus un enfant, il en a un, Noé, et le bateau tangue. La mère de l’enfant s’en va puis l’enfant à son tour – le temps des vacances.

Joseph commence par grimper dans le cerisier du jardin où il a construit sa cabane. Objectif : ranimer ses rêves. Puis il découvre un second refuge : les autres, leurs histoires, leur présence dehors dans la petite ville.

« Marcello & co » (2022) Voilà l’histoire de l’insistante et hasardeuse collision entre un étudiant tordu et un vieux loup de mer mystérieux. L’histoire de certains qui ont eu vingt ans en l’an 2000 sans trop savoir quoi en faire. L’histoire du fantôme de Marcello Mastroianni. D’un retour vers le futur. D’une enquête sans inspecteur Gadget. D’un jardin secret et d’une étrange tripotée de bestioles. D’une errance, qui pourrait bien finir par se transformer en un chemin.

Chaudement recommandés par Françoise B. et Catherine

 

Nous poursuivons ensuite notre cycle asiatique :

- « L’homme qui ne mentait jamais » LAO SHE 2003

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Quatorze nouvelles où se révèle toute l'éblouissante verve mâtinée d'esprit critique de Lao She. Certaines ont l'éclat mordant de la farce bouffonne, d'autres assombrissent leurs teintes pour évoquer la résistance contre l'envahisseur japonais. Toutes, cependant, puisent à une veine satirique qui s'étonne des dérisoires efforts des hommes pour ajuster leurs rêves avec le réel, et leur image d'eux-mêmes avec les faits.  Présenté par Philippe.

 

- « Les pavots rouges » ALAI 2010

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Écrit sur le Tibet par un Tibétain, le livre raconte l'ascension, l'apogée et la chute, dans les années 30, d'un des clans les plus puissants du pays. Dans la région frontalière du Tibet, aujourd'hui incluse dans la province chinoise du Sichuan, la riche famille Maichi, son puissant chef de clan, sa femme chinoise Han et son fils aîné, règne sans partage sur un immense territoire. Pourtant, c'est le fils cadet du chef de clan, considéré comme un idiot, que l'auteur installe comme narrateur et qui devient l'improbable héros de l'ouvrage. Après son apprentissage de l'amour et du désir, son immersion dans les intrigues familiales, « l'idiot » aura ses premiers contacts avec la politique et le monde qui s'étend au-delà des frontières de leur vaste domaine. Cependant, la fin du monde des clans tibétains commencera du jour où un émissaire des nationalistes chinois viendra proposer au chef Maichi de remplacer leurs traditionnelles cultures de céréales par celles des plants de pavots. Mais bientôt les bouleversements politiques qui surviennent en Chine feront basculer irrémédiablement le monde séculaire de Maichi dans un passé révolu. Peinture puissante d'un monde lointain, l'ouvrage côtoie aussi les rêves, les présages et les prophéties qui animent la psychologie des personnages. Alai a trouvé là un style particulier qui emprunte au réalisme magique. Cela n'empêche pas le livre d'être caustique, parfois burlesque, sensuel, regorgeant de drames intenses et de cadres panoramiques étourdissants.

Recommandé par Françoise D.

 

Nous partageons ensuite nos coups de cœur :

- « Terminus Malaussène » Daniel PENNAC (2023)

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Ici on découvre Pépére, chef de gang, qui a enlevé l'affairiste Lapieta - aux mains des 3 jeunes pour un événement - et Tuc, son fils et accessoirement futur papa du bébé de Marcuja. Vrai méchant, qui va entamer une vraie guerre envers Verdun alias la juge Talvern et la tribu. C'est son histoire très particulière qui a autrefois croisé la route des Malaussene qui nous est racontée jusqu'à un dénouement homérique où nous aurons une naissance (il faut une naissance au moins dans tout bon Malaussene et une bombe). Qui va gagner ?

Recommandé par Patrick.

 

- « Le président est-il devenu fou ? » Patrick WEIL 2022

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William Bullitt, d’abord proche conseiller de T. W. Wilson lors de la négociation du traité de Versailles qui devait, selon les vœux même du président américain, mettre fin à toutes les guerres et poser les fondements d’une paix mondiale via La société des nations, Bullitt démissionne quand il découvre que le Président s’apprête à signer un traité qui dénature ses promesses, puis témoigne à charge contre lui devant le Sénat et l’opinion publique mondiale en septembre 1919. Quelques mois plus tard, à la grande surprise de Bullitt, Wilson sabote volontairement la ratification du traité... Comment un chef d’Etat peut-il détruire ce pour quoi il s’est battu ? La cause de son ahurissant retournement est-elle à plutôt à chercher dans la tête même du Président, son inconscient, ses mécanismes psychiques ? Le Président était-il devenu fou ? Bullitt en discute avec Freud, auprès duquel il suit une psychanalyse.

Grâce à eux, on découvre un nouveau récit de la période 1936-1940 qui précède l’effondrement de la France. Car quatorze ans après sa fracassante démission de 1919, Bullitt est devenu l’un des grands diplomates de Roosevelt, premier ambassadeur américain en URSS, puis à Paris entre 1936 à 1940. On découvre les grands événements internationaux du XXe siècle en compagnie de Lénine, Staline, Roosevelt, Herbert Hoover, de Gaulle, Churchill, Tchang Kaï-chek, Léon Blum, Daladier, Jean Monnet. Et l’on déchire enfin le rideau qui nous obscurcit la vue sur un passé souvent mythifié et mystifié. Recommandé par Christian.

 

- « La carte postale » Anne BEREST 2022

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« La carte postale est arrivée dans notre boîte aux lettres au milieu des traditionnelles cartes de voeux. Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme. Il y avait l’opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale, en explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi.

Ce livre m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.

J’ai essayé de comprendre pourquoi ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et d’éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages.
Le roman de mes ancêtres est aussi une quête initiatique sur la signification du mot “Juif” dans une vie laïque. »

À la fois récit des origines et enquête familiale, ce roman est chaudement recommandé par Evelyne.

 

- « Sentier sous la neige » 2007 et « Hommes, bois, abeilles » 2001 Mario RIGONI STERN

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« Sentier sous la neige » : " Là-haut, la montagne est silencieuse et déserte.

La neige qui est tombée en abondance ces jours-ci a effacé les sentiers des bergers, les aires des charbonniers, les tranchées de la Grande Guerre et les aventures des chasseurs. Et c'est sous cette neige que vivent mes souvenirs. " A travers ces courts récits, l'écrivain ne parle pas seulement des sentiers et de la vie sur les montagnes de la haute Vénétie, il évoque aussi son retour de captivité, une promenade imaginaire à ski avec Primo Levi, des histoires de chevreuils, nous montrant un homme en harmonie avec les êtres et la nature.

« Hommes, bois, abeilles » : C'est là une journée particulière dans la vie du narrateur, prisonnier dans un camp de travail autrichien, pendant l'hiver 1943 : la fête de la saint-Hubert, illustrée par une chasse au cerf. Faute d'hommes valides, les chasseurs de la vallée font appel aux détenus. Cette journée de chasse sera celle d'une éphémère liberté, enivrante. Ailleurs, un peu plus tard, le récit d'un prêtre, don Marco, entré dans les ordres mais fin chasseur de lièvres ; ailleurs encore, le travail d'un apiculteur, et le retour d'un émigré italien au pays, cassant sa pipe au milieu des sapins, des prés, des montagnes et des hameaux de son enfance. « Hommes, bois, abeilles » réunit quelques nouvelles, traversées par un même sens, celui de la communion avec la nature. Ici et là, par-delà les temps. Il s'agit moins d'une histoire de chasse, d'animaux, qu'une histoire d'hommes, gouvernés par le goût de la liberté, pleine et entière, fidèle à quelques traditions ancestrales, influencés par les croyances et les légendes, attachés surtout à leurs racines.

Recommandés par Marie-Claude T.

 

- « L’écriture ou la vie » George SEMPRUN1996

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Déporté à Buchenwald, Jorge Semprun est libéré par les troupes de Patton, le 11 avril 1945. L'étudiant du lycée Henri lV, le lauréat du concours général de philosophie, le jeune poète qui connaît déjà tous les intellectuels parisiens découvre à Buchenwald ce qui n'est pas donné à ceux qui n'ont pas connu les camps : vivre sa mort. Un temps, il va croire qu'on peut exorciser la mort par l'écriture. Mais écrire renvoie à la mort. Pour s'arracher à ce cercle vicieux, il sera aidé par une femme, et peut-être par un objet très prosaïque : le parapluie de Bakounine, conservé à Locarno. Dans ce tourbillon de la mémoire, mille scènes, mille histoires rendent ce livre sur la mort extrêmement vivant. Semprun aurait pu se contenter d'écrire des souvenirs, ou un document. Mais il a composé une œuvre d'art, où l'on n'oublie jamais que Weimar, la petite ville de Goethe, n'est qu'à quelques pas de Buchenwald.

Recommandé par Marie-Claude T.

 

 

- « Berthe Morisot » Dominique BONA 2000

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Cette jeune femme en noir, au bouquet de violettes, aux yeux profonds, que peint Manet dans les années 1870, c'est Berthe Morisot. Elle garde sur son visage altier comme un secret. Un modèle parmi d'autres ? Non : la seule femme du groupe des Impressionnistes. Berthe Morisot, née dans la province française en 1841, fille de préfet, peint et expose parmi ce clan d'hommes, ceux qui sont encore des réprouvés sans public, des réfractaires à l'art officiel : Manet, Degas, Monet, Renoir. Ardente mais ténébreuse, douce mais passionnée, aimant la vie de famille mais modèle et amie - et qui sait ? peut-être davantage - d'Edouard Manet dont elle épouse le frère : il y a une énigme dans les silences et les ombres de Berthe Morisot.

Dominique Bona, puisant aux archives inédites, fait tournoyer la fresque de l'Impressionnisme : de Giverny aux plages normandes, de Mallarmé rédigeant des billets doux pour Méry Laurent ou Nina de Callias aux lavandières qui posent pour Renoir, de la sanglante Commune de Paris au règne de la bourgeoisie corsetée, des salles du Louvre aux ateliers de la bohème. Recommandé par Michèle

 

- « Artemisia » Alexandre LAPIERRE 1999

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La première femme peintre qui gagna sa liberté à la force de son pinceau.

En 1611, à Rome, dans un atelier du quartier des artistes, la jeune Artemisia se bat avec fureur pour imposer son talent. Son adversaire le plus redoutable n'est autre que son père, son maître, le célèbre peintre Orazio Gentileschi. Il voudrait cacher au monde la sensualité et surtout le génie de sa fille. Mais la vie va bouleverser ses plans...

Recommandé par Evelyne

 

- « L’irrégulière » Edmonde CHARLES-ROUX 1974

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Mystérieuse pour les intimes, acharnée à effacer toute trace de son passé, de ses origines, de sa famille même, Gabrielle Chanel aura été tout au long de son existence une " irrégulière " dans une société conformiste, et peut-être ne faut-il pas chercher ailleurs le secret de sa prodigieuse réussite. Suivant l'itinéraire inverse de celui qui l'avait menée à Elle, Adrienne, roman dont la célèbre couturière était l'inspiratrice et non le modèle, Edmonde Charles-Roux a dû déblayer une vie entière de mensonges ou d'aveux subtilement travestis pour nous montrer la fillette de forains cévenols, née par hasard à Saumur, l'orpheline oubliée dans un couvent de Corrèze, la petite pensionnaire des chanoinesses de Moulins, qui n'allait pas tarder à devenir " poseuse " dans un beuglant de la garnison. " Gomeuse " à Vichy, et même donneuse d'eau, celle à qui ses nombreux amis donnaient dès vingt ans son surnom devait faire son chemin. " Irrégulière ", certes - au sens équivoque et proustien du terme - mais toujours marginale, indépendante, ambitieuse, et déjà sûre de son destin d'exception. Il n'est guère d'hommes et de femmes célèbres qui ne l'aient approchée, si bien que sa vie se confond avec l'histoire de l'entre-deux-guerres. Cocteau, Picasso, Max Jacob, Reverdy, Misia Sert, son amie de toujours, Diaghilev, Stravinski, ils apparaissent tous ici car ils furent les intimes témoins de cette aventure extraordinaire. A travers cette carrière mouvementée, Edmonde Charles-Roux raconte une femme unique, en même temps qu'elle trace la chronique de soixante-dix années du XXe siècle. Présenté par Laurence

 

- « Les derniers jours de nos pères » Joël DICKER

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Londres, 1940. Soucieux de pallier l’anéantissement de l’armée britannique à Dunkerque, Winston Churchill a une idée qui va changer le cours de la guerre : créer une branche noire des services secrets, le Special Operation Executive (SOE), chargée de mener des actions de sabotage et de renseignement à l’intérieur des lignes ennemies et dont les membres seraient issus des populations locales pour être insoupçonnables. Du jamais vu jusqu’alors.

Quelques mois plus tard, le jeune Paul-Émile quitte Paris pour Londres dans l’espoir de rejoindre la Résistance. Rapidement recruté par le SOE, il est intégré à un groupe de Français qui deviendront ses compagnons de cœur et d’armes. Entraînés et formés de façon intense aux quatre coins de l’Angleterre, ceux qui passeront la sélection se verront bientôt renvoyés en France occupée pour contribuer à la formation des réseaux de résistance. Mais sur le continent, le contre-espionnage allemand est en état d’alerte…

L’existence même du SOE a été longtemps tenue secrète. Soixante-cinq ans après les faits, Les Derniers Jours de nos pères est un des premiers romans à en évoquer la création et à revenir sur les véritables relations entre la Résistance et l’Angleterre de Churchill.

Recommandé par Françoise D.

 

- « Sous la glace » Louise PENNY 2013

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Lorsque l'inspecteur Armand Gamache est chargé d'enquêter sur un nouveau meurtre survenu au sein de la petite communauté de Three Pines, il ne lui faut pas longtemps pour comprendre que la victime ne manquera à personne.

D'ailleurs, personne ne l'a vue se faire électrocuter en plein milieu d'un lac gelé lors d'une compétition de curling. Pourtant, il y a forcément eu des témoins…

Un deuxième roman qui confirme que Louise Penny est l'héritière naturelle d'Agatha Christie.

Recommandé par Anne

 

- « La forêt des renards pendus » Arto PAASILINNA 1996

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Petit malfrat sans envergure, Rafael Juntunen se retrouve à la tête d'une véritable fortune en lingots d'or à la suite d'un hold-up dont il sort indemne mais pas ses deux camarades du crime. Pour eux la prison, pour lui la liberté. Et il ne s'inquiète pas trop Rafael, il profite de sa toute récente fortune, astucieusement cachée sous un tas de fumier, à l'abri des murs de sa ferme en Vehmersalmi. Mais il semble qu'il y ait une justice même chez les gangsters. Ses deux associés ne tardent pas à sortir de prison et la nouvelle va obliger Rafael à faire l'impossible pour sauvegarder son magot face aux justes exigences de ses anciens complices. Amoureux des personnages atypiques et hors normes, Arto Paasilinna nous entraîne à nouveau dans le grand Nord à la suite de marginaux aussi fous que cocasses à la (re)découverte de la nature et des sentiments. Il mène son intrigue tambour battant à l'image de ses traîneaux traversant les espaces blancs, guidés par des chiens sauvages : amour, aventure, humour et soif d'absolu sont alors de mise.

Chaleureusement recommandé par Françoise D.

 

- « La boîte à magie » Camilla LAECKBERG et Henrik FEXEUS 2022

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Qu'est-il arrivé à Tuva, une mère célibataire dont le corps dénudé et transpercé d'épées est retrouvé dans une boîte ? Alors que la scène de crime laisse penser à un tour de magie qui aurait tourné au drame, Mina Dahbiri, détective de renommée et hypocondriaque est dépêchée sur cette affaire des plus burlesques. Nouvelle arrivée dans une équipe de la brigade criminelle de Stockholm, elle ne parvient pas à dénicher la moindre piste intéressante.

Pour multiplier ses chances de résoudre ce crime infâme, elle décide de faire appel à Vincent Walder,

la star mentaliste qui affole le petit écran et la scène suédoise avec ses shows surdimensionnés.

Vivement recommandé par Catherine

 

- « Betty » 2020 et « L’été où tout a fondu »  2016 et 2022 de Tyffany McDANIEL

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« Betty » : "Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne."
La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler.

Betty raconte les mystères de l’enfance et la perte de l’innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.

 

« L’été où tout a fondu » : Été 1984 à Breathed, Ohio. Hanté par la lutte entre le bien et le mal, le procureur Autopsy Bliss publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite. Le lendemain, son fils Fielding découvre un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d’un vert intense, planté devant le tribunal, qui se présente comme le diable en personne. Cet enfant à l’âme meurtrie, heureux d’être enfin le bienvenu quelque part, serait-il vraiment l’incarnation du mal ? Dubitatifs, les adultes le croient en fugue d’une des fermes voisines, et le shérif lance son enquête. Se produisent alors des événements étranges qui affectent tous les habitants de Breathed, tandis qu’une vague de chaleur infernale frappe la petite ville. Porté par une écriture incandescente, » L’Été où tout a fondu » raconte la quête d’une innocence perdue et vient confirmer le talent exceptionnel d’une romancière à l’imaginaire flamboyant.

Nous avions beaucoup apprécié « Betty » l’an passé, et nous avons dévoré à nouveau avec beaucoup d’intérêt ce deuxième livre de Tiffany McDaniel, qu’elle a écrit en 2016 mais que l’éditeur Gallmeister vient de reprendre à son catalogue. Quelle écriture !

Recommandés par Catherine

 

Merci à tous pour ce café des lecteurs dense, vivant, riche et varié !

 

 

Et à bientôt pour d’autres partages de lectures : samedi 8 avril



19/03/2023
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