Les anciens du TRAIT d'UNION. MIMET

Pour la première du café des lecteurs du Trait d’union, 8 amoureux de la lecture se sont retrouvés autour d’un café/thé accompagné de douceurs pour

• écouter quelques extraits de textes qui leur ont donné envie d’aller plus loin dans ces lectures,
• partager ensuite leurs coups de cœur et évoquer de plus en plus de livres, l’un nous faisant penser à l’autre… 

Nous donnerons  ici les références des très nombreux livres cités pendant le café des lecteurs et en présenterons seulement un plus particulièrement, juste par ce qu’on ne peut pas mettre en valeur tous ceux qui ont été présentés ou nommés…

Le groupe a décidé de se retrouver une fois par mois et a fixé la prochaine date au  :

Samedi 19 novembre à 14 h 30.

Naturellement, tous ceux qui veulent nous rejoindre sont les bienvenus, même s’ils ne pensent pas pouvoir venir à chaque fois…

Les extraits de textes lus ont été tirés des livres suivants

• « Procès du grille-pain et autres objets qui nous tapent sur les nerfs » de Charles Haquet et Bernard Lalanne 2014
• « Moi et François Mitterrand » d’Hervé Letellier 2016 ;

Hervé Letellier fait partie de l’OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle) est une association fondée en 1960 par le mathématicien François Le Lionnais, avec comme cofondateur l'écrivain et poète Raymond Queneau. C’est un groupe international de littéraires et de mathématiciens se définissant comme des « rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir^[. Les membres de l'OuLiPo se réunissent une fois par mois pour réfléchir autour de la notion de « contrainte » considérant que les contraintes formelles sont un puissant stimulant pour l'imagination (exemple : écrire un texte sans E).

Hervé Letellier participe à l’émission de France Culture « des Papous dans la tête » qui passe le dimanche entre 12 h 45 et 14 h. Vous pouvez en trouver de bons extraits dans le livre : « l’anthologie : Des papous dans la tête. Les décraqués » publiés dans la collection Points en 2004.

• « Apaise le temps » de Michel Quint 2016

Les titres des coups de cœur échangés sont

-          « Les bébés de la consigne automatique » de Ryù Murakami

-          « Le bateau-usine » de Takiji Kobayashi 1929

-          « Certaines n’avaient jamais vu la mer » de Julie Otsuka 2011

-          « Le restaurant de l’amour retrouvé » Ogawa Ito 2013

-          « Poulets grillés » de Sophie Hénaff 2015

-          « Cent ans de solitude » Gabriel Garcia Marquez 1967

-          « Les désorientés » d’Amin Maalouf 2012

-          « Chicago » d’Alaa El Aswany 2007

-          « En finir avec Eddy Bellegueule » d’Edouard Louis 2014

-          « Le liseur du 6 h 27 » de Jean-Paul Didierlaurent  2014

-          « Je, François Villon » de Jean Teulé 2007

-          « Le mystère Henri Pick » de David Foenkinos 2016

-          « La part de l’autre » d’Eric-Emmanuel Schmitt2001

-          « Le vent des khazars » de Mark Halter 2001

-          « L’homme qui ment » de Marc Lavoine

-          « Journal d’un corps » de Daniel Pennac 2012

-          « Une comédie française » Erik Orsenna 1980

"Je , François VILLON" de Jean Teulé (2007)

François Villon est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d'Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a appris le grec et le latin à l'université de Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les étudiants, les curés, les prostituées, les assassins, les poètes et les rois.

Aucun sentiment humain ne lui était étranger. Des plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les actes qu'un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente années de l'histoire de son temps et a disparu un matin sur la route d'Orléans.

 Il a donné au monde des poèmes puissants et mystérieux, et ouvert cette voie somptueuse qu'emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l'absolue liberté.

 Après Rimbaud et Verlaine, Jean Teulé ne pouvait mieux clore son voyage en Poésie qu'en endossant avec orgueil et humilité les haillons magnifiques de François Villon.

Le temps est passé trop vite pour que nous puissions parler de la rentrée littéraire et des auteurs présents à la fête des correspondances de Manosque de septembre dernier, ce sera pour une prochaine fois…